Expatriation : Libreville, 3e ville d’Afrique la plus chère
Selon le classement Mercer 2019 sur le coût de la vie, la capitale gabonaise est la troisième ville africaine la plus chère et la 24e sur le plan mondial.
Selon Mercer, Libreville est la 3e ville en Afrique la plus chère pour les expatriés. © Gabonreview
Le cabinet Mercer a publié le 26 juin son rapport annuel sur le coût de la vie dans 209 pays du monde, parmi lesquels 37 pays africains. L’étude compare les coûts de plus de 200 produits et services dans chacune des villes. Entre autres, produits alimentaires, vêtements, articles ménagers, activités culturelles, loisirs auxquels s’ajoutent des données relatives aux frais de location d’un logement. L’idée : évaluer les indemnités d’hébergement à verser aux expatriés.
Selon la directrice des solutions produit de mobilité internationale chez Mercer, dans un contexte de mondialisation, les villes sont mises au défi d’innover et de se mesurer entre elles pour proposer un environnement attrayant, aussi bien pour les investisseurs, les touristes, que pour les personnes en quête d’un retour chez eux.
Selon le classement de cette année, Libreville, la capitale gabonaise occupe comme en 2018, la 3e place sur le plan africain. La ville se place derrière Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC) qui occupe la 2e place sur le plan africain et N’Djamena au Tchad qui est sur la première marche du podium africain. Sur le plan international, la ville occupe la 24e place derrière Londres en Grande-Bretagne qui occupe la 23e place.
Libreville a gagné 6 places sur le plan mondial, par rapport à l’année dernière où elle occupait la 18e place. Cette année, elle remplace Abidjan (Côte-D’Ivoire) qui est partie de la 24e à la 30e place, et est remplacée par Los Angeles (États-Unis) qui part de la 35e à la 18e place. Si un progrès est enregistré, il reste que le coût de vie reste élevé à Libreville compte tenu de l’inflation qui s’est établie à 4,5% depuis le second semestre 2018 et plus globalement, du fait que l’économie locale reste encore déstabilisée par la chute des cours du pétrole.
1 Commentaire
C’est normal, un pays qui ne produit rien, champion des importations à tous les niveaux même culturel.Raison pour laquelle les étrangers foisonnent et rapatrient des sommes colossales d’argent vers d’autres cieux.ils ne reste aux gabonais que des gros yeux pour pleurer. Il n’ya qu’à entendre leurs pleurs et gémissements.