Enseignement supérieur : Des étudiants d’Afram «encore» dans la rue
Mis à la porte en septembre en raison du non-paiement par l’Etat de leurs frais d’inscription, une trentaine d’étudiants boursiers de cette école franco-américaine ont exprimé leur mécontentement devant la primature le 30 janvier.
Des étudiants boursiers d’Afram regroupés à l’école Martine Oulabou après la charge des policiers, le 30 janvier 2017. © Gabonreview
Ils l’avaient promis il y a deux semaines, les étudiants boursiers de l’Académie franco-américaine de management (Afram) sont une nouvelle fois allés manifester devant le bâtiment abritant les bureaux du Premier ministre le 30 janvier. Le but : réclamer le paiement de leurs frais d’inscription. Depuis la rentrée de septembre 2016, l’Etat n’a pas honoré son engagement vis-à-vis de leur école, et depuis plusieurs semaines 491 étudiants boursiers orientés par l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) sont à la porte. Plusieurs dizaines d’entre eux sont en fin de cycle et d’autres auraient vu leurs parchemins bloqués par l’établissement faute du règlement de la facture de l’Etat. La direction d’Afram réclame à chacun d’eux plus de 1,2 million de francs CFA (227 000 francs pour les frais et 1 million de francs de caution payable en 8 mensualité).
Dispersés sans ménagement par les agents de la police nationale disposés à proximité de la primature, la trentaine d’étudiants n’a pas manqué de crier au «génocide intellectuel». Le groupe a notamment accusé les autorités gabonaises de «sacrifier la jeunesse» au profit du «loisir». Une des leadeurs du groupe de manifestants s’est étonnée de ce que depuis plusieurs semaines aucune attention ne leur est accordée, ni par le ministère en charge de l’Enseignement supérieur ni par l’ANBG, et pas plus par le Premier ministre, dont le conseiller à l’Education leur aurait affirmé que leur situation n’est pas une priorité pour le gouvernement. Pourtant, selon le collectif des étudiants boursiers d’Afram qui espère obtenir un rendez-vous avec Emmanuel Issoze Ngondet, plusieurs lettres ont été adressées aux cabinets des services supposés trouver des solutions à leur situation. Rien n’y a fait jusqu’à cette nouvelle descente devant la primature. Et aussi longtemps qu’ils ne seront pas reçus, ces étudiants promettent de manifester à nouveau devant le bâtiment.
11 Commentaires
La relève du Gabon de demain est menacée
relever quoi ?
Il y a des places à l’UOB, l’INSG,ou autres établissements. Qu’est ce qu’on y enseigne de particulier…
tes réflexions visent le ras-des-paquerrettes Mwane! on t’a dit qu’on arête un cycle de formation en pleine marche? ça se lit que tu n’as aucune formation supérieure!
Vraiment aucune ! Peut etre l’institut superieur d’AKEBE frontieres
bien fait pour vous. je suis sure que vous étiez les premiers à ouvrir les stades.
Dans mon pays,où l’on marche sur la tête et où la charrue est mise avant les boeufs, »L’état » privilégie les plaisirs immédiats et dispendieux(CAN,MARATHON,course de vélos) au détriment du dévéloppement des intelligences,santé et éducation. c’est vraiment inconcevable et totalement inadmissible.Pauvre pays, pitié!Vivement que cette situation que vit nos enfants et jeunes frères trouve une solution rapide et pérenne afin de ne pas former des rebelles prêts à tout.
Comme je suis d’accord avec vous « MA HONTE »…. Vous pouvez juste espérer qu’un jour, « l’apparat » sera remplacé par les compétences, la justice et les faits… un long travail de fond
PATHÉTIQUE !!!! Tout un Gouvernement qui hypothèque ainsi l’ avenir de nos enfants qui sont sur la voie de l’Excellence ! Ils ne s’en émeuvent pas outre mesure, leurs rejetons étudient tranquillement dans les meilleurs pays Européens et Américains.
Le plus incompréhensible est que la plupart de ces membres du Gouvernement qui ont suivi des Etudes Supérieures connaissent la valeur de études et s’ils ont été « coptés », je suppose que leur cursus ou bagage intellectuel a milité en leur faveur (enfin, je le suppose)!.
Pourquoi ne pas donner cette chance à nos petits frères et sœurs qui incarnent la relève de demain? Non, ils veulent que seuls leurs enfants terminent leurs études et viennent les remplacer aux postes qu’ils occupent.
Et avec ça, ils nous parlent « D’ÉGALITÉ DES CHANCES »!!! Triste Gabon! Pourquoi tant d’ injustice !
ALI BABA est en train de sanctionner les marches hebdomadaires de Paris TROCADERO! Il s’attaque aux étudiants de France comme si cet argent l’appartient de droit, hors, il n’a aucun papier pour justifier de façon régalienne la possession et la gestion des ressources vitales du Gabon.
La france domine et tient en esclavage ces peuplades avec ce genre de personnage au sommet du clocher! Les marcheurs de TROCADERO sont les moins prioritaires de la république, des combattants à affamer et à empoisonner par toute sorte d’artifices inventés par le laboratoire militaire de Hitler pour assurer la suprématie de la race harienne dans l’empire de la vielle Europe. Oui ces bouteilles d’ébènes qui défraient la chronique des crises cardiaques funestes ont été inventées par le génie Hitlérien et sont stockées par la GR, qui les distribue à foison aux initiés rodés dans les coups bas! oui toute mort subite et inexpliquée dans le comptoir de gabao est l’oeuvre machiavélique et irréfutable du fils virtuel de feu ZEUS! Advienne que pourra!
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