Mobilisé pour assurer une «victoire éclatante et sans bavure» à son «champion» au soir du 26 août prochain, le Parti démocratique gabonais (PDG) prend les devants pour exhorter ses adversaires politiques à la prévention de la violence en période électorale. De l’avis de son secrétaire général, Steeve Nzegho Dieko, le combat politique n’autorise pas toute forme de transgression.

De l’avis de son secrétaire général du PDG, Steeve Nzegho Dieko, le combat politique n’autorise pas toute forme de transgression. © Gabonreview

 

Le secrétaire général du Parti démocratique gabonais, Steeve Nzegho Dieko, a réaffirmé, le 14 juillet dernier, quelques heures après les heurts entre les acteurs de l’opposition membres de la plateforme Alternance 2023 et les gendarmes du Sénat du Gabon, l’attachement du parti qu’il administre aux valeurs démocratiques. Affirmant s’étonner des comportements et autres attitudes, pour le moins qualifiés d’indignes, affichés par certains acteurs politiques.

La montée d’adrénaline entre le pouvoir et l’opposition sur le respect des dispositions du code électoral et la tenue d’une élection crédible et apaisée ferait le lit à un manque de fair-play démocratique avec son corollaire de violence sous toutes ses formes, telles que la violence verbale, physique, psychologique, structurelle, mais également de manipulation de la population par les politiciens malveillants. Pour tuer ce projet dans l’œuf, le PDG crie haro sur les dérives verbales, les invectives et insultes.

«L’invective, l’injure, les postures agressives et populistes sont de nature à attiser inutilement les tensions. Les acteurs politiques doivent, en toutes circonstances, faire preuve de réserve et de retenue. Ils doivent se soumettre à une exigence d’exemplarité pour éviter constamment d’abaisser le débat public, mais bien au contraire se hisser à la hauteur des enjeux que requiert le développement du Gabon», a souligné Steeve Nzegho Dieko.

Dans le sens de la promotion d’un Gabon uni et indivisible en vue de la consolidation de l’État-Nation et réitérant le souci de préserver le climat de paix et d’entente cordiale ayant toujours existé au Gabon, le secrétaire général du PDG invite, au-delà des clivages politiques, à faire preuve de vigilance et discernement pour magnifier l’unité et la cohésion nationale. Ce, non sans condamner avec force les manœuvres d’intimidation et de diversions qui viseraient à «créer un climat de psychose au sein de la population en cette période pré-électorale».

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Denis dit :

    PARTI DÉMONIAQUE DU GABON PDG

  2. Milangmissi dit :

    Avant votre départ, le pays demande à mvourandziami d’accepter un combat dans une cage avec Ndong Sima, on a trop parlé. Maintenant on veut un peu d’action, après on verra si ali qui est en forme peut affronter dans une cage Barro Chambrier.
    « La violence est ce qui ne parle pas. » Gilles Deleuze

  3. Lavue dit :

    Les PDGistes sont le grand mal de ce pays. La honte ils ne connaissant pas, les détournements massifs des deniers publics par les apprentis politiciens et la légion étrangère sélectionnés par leur champion les laisse de marbre, le pays peut reculer tant qu’ils peuvent continuer à percevoir les miettes que le système BONGO-PDG leur jette aux pieds, pas de souci. Maintenir la dynastie BONGO au pouvoir coute que coute, même s’il faut pactiser avec les étrangers les plus minables, voici leur boulot. Les difficultés du peuple Gabonais, de leurs parents, ils s’en moquent. C’est ça le PDG aujourd’hui. Ya que eux qui savent comment ils se maintiendront au pouvoir.

    Voilà des gens qui ne sont pas crédibles du tout aux yeux de la majorité de la population et qui sciemment détournent le débat de fond. Au lieu de répondre à la question de fond qui est celle de la programmation de la tricherie et du désordre dont ils sont accusés, ils passent le temps à vouloir apparaître comme des personnes éprises de justice et de paix. Le peuple n’est pas dupe, voyons. On connaît trop bien le système en place et ses pratiques.

    Autre chose de grave qui devrait alimenter les débats c’est la capacité d’ALI BONGO à signer un document, puisqu’on nous dit qu’il a passé haut la main la visite médicale. Peut-il se soumettre devant les cameras de télévision et signer 3 fois de suite le même document? Bien sûr que non. Tous les documents administratifs qui relèvent de la signature du PR il ne peut plus les signer, on utilise aujourd’hui des signatures scannées. La machine a très bien marché pendant les 5 années d’absence qu’il a lui même reconnu. Imagine-t-on seulement ce que cela représente en terme de désordre? On est dans le faux total et le PDG ne peut démontrer le contraire.

    ALI BONGO qui s’exprime si bien, pourra-t-il prendre part à un débat télévisé de 2 heures au moins regroupant l’ensemble des candidats? Bien sûr que non, il est fort probable que l’élection à un tour ait été fait pour lui épargner pareil exercice, qui se serait avéré trop humiliant pour lui.

    Avec ça voilà le champion que le PDG a trouvé, un parti de masse, avec des élites nous dit-on. Ce parti est incapable de trouver mieux que ce champion. C’est grave pour le pays!

    Une seule élection en une journée n’a jamais pu être proprement organisée par le régime. Comment imaginer qu’on en faire3 le même jour. C’est pas sérieux du tout. Qu’est-ce qui aurait gêné que ces élections soient décalées d’1 mois au moins l’une par rapport à l’autre? Là c’est vraiment comme si le désordre était voulu, programmé, de ce point de vu l’opposition n’a pas tort. Voilà les inquiétudes auxquelles les PDGistes gagneraient à apporter des réponses rassurantes, au lieu de faire en permanence dans la démagogie .

    Attention à l’histoire, elle rattrape toujours les hors la-loi.

  4. Désiré NGUEMA NZONG dit :

    Bonjour à tous,

    Je partage ton point de vue mon frère Lavue. C’est le PDG qui bordélise le pays! Ces mandataires viennent en plus faire la leçon sur le civisme, la paix sociale, la hauteur du débat politique, etc. Avec une hypocrisie à dégobiller. Des paltoquets(1)!

    Mais qui est-ce qui tire le pays vers le bas depuis 55 ans (1968-2023)? Qui est-ce qui fait des réformes coûteuses même s’il faut aller voir la diable? Qui est-ce qui construit des gouvernements pléthoriques de ronds-de-cuir tout bon à se pointer tous les mois au guichet du TPG sans se préoccuper du peuple? Qui est-ce qui nomme des dirigeants étrangers à des postes stratégiques mettant en péril notre souveraineté? Qui est-ce qui modifie le Code électoral à la dernière minute?

    C’EST LE PDG! Ce parti est devenu un cancer pour notre pays. Le jour où il faudra prendre de grandes décisions pour le bien du peuple, celle de la dissolution du PDG doit être sérieusement abordée.

    A bientôt.

    (1) Hommes insignifiants et prétentieux, insolents.

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