Élections 2023 : L’opposition réclame de meilleurs postes au CGE
Ne souhaitant plus se voir confier uniquement des postes au sein des bureaux de vote, l’opposition dit attendre du Centre gabonais des élections (CGE) qu’elle soit mieux impliquée lors des trois prochains scrutins… pour éviter de nouvelles suspicions et garantir un climat apaisé.
À l’approche de la révision de la liste électorale censée marquer le lancement effectif du processus devant aboutir à l’organisation de la présidentielle, des législatives et des locales, des leaders de l’opposition ont jugé utile d’échanger avec Michel Stéphane Bonda, président du CGE, sur la nécessité de leur accorder plus de responsabilités lors de ces futures élections. Ce mercredi 12 avril au siège de l’institution, les membres du Congrès de l’opposition républicaine et patriotique (CORP) ont dit estimer qu’ils méritent mieux.
«Il faut que l’opposition soit véritablement impliquée, pas seulement comme de simples assesseurs ou vice-présidents des bureaux de vote, non ! Il faut que des opposants soient eux aussi présidents des commissions provinciales, départementales, communales ou d’arrondissements. Il en va de soi, si nous voulons véritablement l’apaisement», a déclaré Bonaventure Nzigou Manfoumbi. Le président du CORP a expliqué que «ça éviterait différentes suspicions que nous observons depuis plusieurs années dans le cadre de ces élections».
S’agissant de la révision de la liste électorale en préparation, les membres du CORP attendent également se voir confier des responsabilités. Ils n’entendent pas laisser la majorité s’accaparer de tous les postes à pourvoir lors de cette opération.
5 Commentaires
Vous pensez raisonnez ce pgdiste de mauvaise moralité qui est à la tête du CGE et qui est toujours agent de renseignements du régime. Donnez vous jusqu’à la dernière Energie à la mobilisation des électeurs pour que le nombre fasse échouer la fraude qui se prépare dans le Haut-Ogooué à tel point que le bourrage des urnes et le tripatouillage des rapports de dépouillement ne pourront suffira pour effacer le tsunami du vote des partisans du changement et réfléchissez comment vous allez défendre le vote. Vous devez avoir dans l’armée des leaders prêts a agir si Ali Bongo essaie de s’imposer une fois de plus par la force pour faire respecter la volonté du peuple.
Je ne pense que ça soit par les urnes que l’opposition gabonaise va gagner une élection au Gabon.
Le CGE appartient au PDG
Le ministère de l’interieur appartient au PDG
La Cour constitutionnelle appartient au PDG.
L’Assemblée nationale appartient au PDG
Le SENAT appartient au PDG
Le Conseil d’Etat appartient au PDG
Les généraux du Gabon sont au PDG.
Les gouverneurs qui transmettent les résultats sont au PDG.
La preuve :
Les Bongo sont au pouvoir depuis 55 ans
La seule action qui vaille c’est de trouver des alliés pour purifier le Gabon afin que les autochtones retrouvent leur souveraineté confisquée depuis 1967 par les forces des ténèbres.
Tout le reste c’est du pipo.
L’observateur de la démocratie Gabonaise!
Bjr. Même les choses légitimes sont devenues illégitimes aux vues des dissensions au sein de cette opposition. Au point que si « l’autre côté » cède même 80% des postes du CGE à cette opposition je vous assure que les changements tant souhaités n’auront pas lieu. les compromissions sont tellement profondes à cause de l’argent que vraiment compter sur la classe actuelle de l’opposition, c’est se mentir à soit même. La vérité malheureusement est celle-là.
En exemple regardez la cabale qui entoure un certain médecin parlementaire à l’heure actuelle. Que lui reproche-t-on honnêtement ? Amen.
La candidature unique à l’élection présidentielle gabonaise est une escroquerie politique.
https://info241.com/presidentielle-gabonaise-la-candidature-unique-de-l-opposition,7796
Un conseil ne misez jamais tout votre argent sur la campagne.
Bonjour à tous.
A la lecture d’Amani, représentant(e) de l’Observatoire de la démocratie gabonaise, on peut supposer que le premier pourvoyeur d’emplois au Gabon est le PDG. Depuis 55 ans, le PDG crée des emplois pour les gabonais(es). Il convient de dire aux jeunes gabonais au chômage de prendre une carte du PDG pour retrouver le chemin de l’activité. C’est un constat sidérant. Mais, c’est bien la réalité en recoupant les différentes analyses. Le Gabon est-il un exemple de stabilité institutionnelle ou un modèle de dictature par consentement (affectio societatis) de ses parties prenantes? Puisque l’opposition ne joue plus (pas) son rôle (lire Cyr Moundounga) pour limiter la latitude discrétionnaire de l’exécutif, il convient de poser une question: faut-il continuer à arroser l’arbre mort avec l’eau au fond du puit?