En ouvrant elle-même, mercredi le séminaire de sensibilisation sur le processus électoral dans la province de l’Estuaire, la présidente de la Cour constitutionnelle, Dr Marie Madeleine Mborantsuo a expliqué que l’initiative de l’institution dont elle a la charge vise, entre autres, à «dépassionner le débat politique» à quelques mois des prochaines élections.

La présidente de la Cour constitutionnelle, Dr Marie Madeleine Mborantsuo, le 8 février 2023. © Gabonreview/capture d’écran (Gabon 1ère)

 

Si le tour est revenu ce jeudi 9 février aux membres du gouvernement et aux élus, hier, ce sont les partis politiques, les ONG et les acteurs de la société civile qui ont été conviés à l’ouverture, dans la province de l’Estuaire, de la campagne de sensibilisation initiée par la Cour constitutionnelle. Assurant elle-même le démarrage des travaux de ce qu’il convient de présenter comme un  »séminaire de sensibilisation », Dr Marie Madeleine Mborantsuo a expliqué que celui-ci vise principalement à «dépassionner le débat politique» à quelques mois des prochaines élections.

«Nous constatons que c’est une matière qui intéresse tous les citoyens, puisque la salle a refusé du monde. En définitive, notre objectif, c’est de permettre à tout un chacun de connaître quel est son rôle dans ce long processus électoral qui comprend plusieurs phases, et chacun d’entre nous intervient à un niveau ou à un autre», a déclaré la présidente de la Cour constitutionnelle, rappelant que l’initiative de l’institution dont elle a la charge avait été annoncée il y a plusieurs mois, en prélude aux élections prévues cette année.

Pour sa part, Louise Angue, vice-doyenne des juges constitutionnels, a mis en garde l’auditoire contre d’éventuelles poursuites judiciaires en cas de violation de la loi, lors des élections. S’agissant des listes électorales dont la révision est souvent sujette à débat, elle a assuré que «ce sont les citoyens eux-mêmes qui doivent rendre la liste électorale fiable par le contrôle qu’ils exercent». Le séminaire prend fin le samedi 11 février, avec les représentants des confessions religieuses.

 

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Maganga Octave dit :

    Vous aussi, docteur en quoi ? En fraude oui… Qui ne sait que c’est Charles Debbasch, son nègre

  2. Elle Dr en fraude électorale et en validation de faux résultats.

  3. Prince dit :

    Personne ne croit à ta sincérité et encore moins à ta crédibilité tu peux jubilé comme tu le fais nous tous nous savons ton camp aux yeux des Gabonais ton nom incarne le malhonnêteté la magouille la tricherie proclamation de faux résultats. Un jour tu seras jugé

  4. azingo dit :

    Madame Madeleine MBOURANTSUO est à la tête de la Cour Constitutionnelle par effraction (sic Pierre Mamboundou).
    En fait, la loi fondamentale gabonaise issue de la conférence nationale souveraine de 1990 avait limité, comme partout ailleurs, le nombre de mandats à la présidence de cette institution à 3 (15 ans de job au maximum).
    Or l’autorité de nomination en place en 2010, avait violé la loi fondamentale gabonaise en renommant pour une énième fois madame MBOURANSTUO à la tête de cette institution (30 ans). L’autorité des nominations a donc fait preuve de haute trahison, qui se verra encore sanctionnée le 30 Aout 2023 à 20h00003
    Si vous avez un minimum d’honneur et d’humilité, vous devriez déjà démissionner pour passer à autre chose et laisser le Gabon accomplir son destin par ces vaillants et talentueux fils et filles.

  5. Mezzah dit :

    MBOURANTSUO vous êtes la représentante légale du diable au Gabon.
    Tout le mal que vous avez fait aux gabonais ne suffit-il pas pour que vous osiez montrer encore visage au peuple ?

Poster un commentaire