Le ministre de l’Education nationale a rencontré, le 12 février 2015, l’ensemble des partenaires sociaux pour réfléchir aux réponses à apporter aux questions liées au devenir de l’école gabonaise.

Ida Reteno Assonouet et son délégué, Calixte Isidore Nsie Edang. © Gabonreview

Ida Reteno Assonouet et son délégué, Calixte Isidore Nsie Edang. © Gabonreview

 

Une vue des partenaires sociaux à la rencontre du 12 février 2015. © Gabonreview

Une vue des partenaires sociaux à la rencontre du 12 février 2015. © Gabonreview

Trouver et proposer des solutions pour sauver l’école gabonaise, confrontée à des grèves récurrentes. Tel a été le but de la rencontre, initiée le 12 février dernier entre les partenaires de l’Education nationale. Dans un réquisitoire ferme, Ida Reteno Assonouet a invité les partenaires sociaux à se ressaisir pendant qu’il est encore temps. Elle les a invités à prendre conscience de la nécessité de respecter le calendrier scolaire qui compte 32 semaines et qui, au gré des humeurs des enseignants, est mis en œuvre en dents de scie. «Depuis le mois de septembre 2014, l’activité principale, est la grève anarchique sans service minimum aucun, pour la plupart, sacrifiant ainsi l’avenir de nos enfants, le Gabon de demain», a-t-elle rappelé.

En effet, la détermination des syndicalistes à faire aboutir la totalité de leurs revendications en faisant passer les intérêts spécifiques de leur corporation enseignante au rang de priorités gouvernementales, paraît hallucinante et égoïste pour le gouvernement, selon qui, un travail considérable a été abattu pour répondre aux incessantes doléances des acteurs du secteur de l’éducation nationale. «En vos âmes et consciences, pensez-vous sincèrement que la vie de nos enfants mérite d’être sacrifiée sur l’autel des intérêts pécuniaires qui doivent être obtenus en totalité et dans l’immédiat», a questionné la ministre en charge de l’Education nationale.

Invitant ses partenaires à tempérer leurs ardeurs et à revoir leurs prétentions, Ida Reteno Assonouet a imploré les enseignants à sauver l’année scolaire et, par conséquent, l’école gabonaise en général. «Il s’agit là de notre responsabilité, d’une exigence qui participera à considérer de moins en moins notre système éducatif comme décadent», a-t-elle indiqué, avant d’ajouter : «J’en appelle à notre sens de responsabilité parentale, à notre civisme et à notre esprit patriotique».

Message bien reçu du côté des partenaires, qui ne se sont pas privés de placer le gouvernement en face de ses contradictions et de ses manquements. Pour eux, il importe également de demander aux gouvernants «s’ils aiment le Gabon ou s’ils se soucient du devenir de son peuple. Et ce qu’ils font pour sauver l’école gabonaise».

 

 
GR
 

15 Commentaires

  1. le kibaguiste dit :

    Le gouvernement de l’émergence à l’épreuve du feu. Pourquoi le President Ali n’achète pas des enseignants en angola pour casser la grève comme avec lonep.Une ministre qui supplie ses subordonnés,mon pays est par terre.

  2. de la pena dit :

    Payez au moins la PIP et vous verrez que le climat se decrispera un temps soit peu. De plus, face a un Etat faible, qui aboit seulement sans mordre, les enseignants ont bon jeude faire ce qu’ils veulent. Demandez vous pourquoi au Cameroun voisin, il n’y a pas ce genre de greve intempestive. La bas l’Etat sevit. Pas de cours, pas de salaires.

  3. John mba dit :

    Mais vous n’aurez aucune revendication de satisfaite. S’il y avait une moindre volonté de résoudre ces pb dans l’éducation nationale des réformes profondes auraient été prises depuis longtemps pour des solutions durables et efficaces. Mais tant que les ministrôs sont impliqués dans la naissances des lycées privés qui poussent partout, ces réformes ne leur seront pas profitables. Si l’école au Gabon fonctionne bien, ça ne profitera plus à ces gens alors ils maintiennent le désordre en faisant semblant de s’asseoir pour trouver des solutions. Idem pour l’enseignement supérieur. Ils sont derrière tous ces établissements qui signent des accords soient disant pour pallier au manquement de l’état en matière de structure d’accueil alors que c pour s’en mettre plein les poches. Pendant qu’on a donné aux étrangers le monopole du commerce qui détient l’argent qui sort des caisses, nous on pactise avec le mal pour saigner les nôtres et dépouiller l’état directement en puisant dans les budgets ou indirectement s’accaparant de ses missions pour lesquels on se fait payer. Idem pour la santé. Si les autorités pouvaient mettre tous les efforts pour booster ce milieu au lieu de s’investir dans le maintien des cliniques suicidaires ou les médecins sont de étrangers aux diplômes douteux, on en serait pas là… Honte à nous. Honte à nous. L’argent nous a possédés mais on croit le posséder.

  4. Blaise nicolas dit :

    Vivement que le gouvernement et les syndicalistes trouve une solution pour palier à ce problème qui faire déjà trop depuis des années afin que les élèves puissent retrouver le chemin de l’école

  5. isy Michelle dit :

    Je dis hein vous là les enseignants ou plutôt les chouchous de l’état arrêtez un peu un moment et comparez vous aux autres fonctionnaires de l’état y’a pas match donc arrêtez s’il vous vous abusez déjà ooh…..!

  6. sam dit :

    issy micchelle ferme ta bouche…si tu n’as rien a dire le silence est preferable.le francais que tu ecris si un enseignant ne te l’avais pas appris tu l’ouvrirais moins… »vous abusez » vraiment!!! une fois de plus ferme la

  7. sam dit :

    tout ces ministres ils oublient qu’ils sont ce qu’ils sont aujourdhui parceque il y a eu des gens qui ce sont occupes de leur instruction…l’emergence qu’ils pronent on ne leur a pas dit qu’elle passe passe par une systeme educatif solide pas par la construction des terrains de golf ou de la Marina…si ils etaient un temps soit peu coherent avec leur emergence ils comprendraient la priorite du systeme educatif…

  8. de la pena dit :

    Je suis enseignant avec en ligne de mire, l’avenir de mon pays. Les revendications actuelles sont plus politiques que syndicales. Ali et les autres vont partir un jour, il ne nous restera que nos yeux pour pleurer quand notre pays ne sera plus capable de soutenir la comparaison avec d’autres qui auront pris le temps de preparer leur elite. Chers collegues, ne regardons pas le doigt mais plutot la lune.

  9. maboulegabon dit :

    Quel est le salaire d un enseignant s il vous plaît

  10. Best dit :

    il ya rien a reflechir la dedans. Payez les pauvres enseignants qui ne demandent que moins de 100.000 cfa.
    entre temps un avion du president gabonais cloue au sol a cotonou pour traffic de devises et stupefiants

  11. François dit :

    je voudrais comprendre si un enseignant recruté depuis 2008 est toujours stagiaire comment voulez vous qu’il puisse mieux travailler?

    • ya kiakia dit :

      C’est une grosse honte pour ce pays. Avec pareil traitement, comment voulez-vous encourager les jeunes à se déverser dans la fonction enseignante ? C’est pas les moyens qui manquent mais l’esprit patriotique chez nos décideurs et toute la chaîne d’execution. Et avec ça on parle d’emmergence. Mais pour qui ? Incroyable et pathétique pour un si petit pays aux immenses ressources.

  12. sauvons le gabon dit :

    Mes frères, notre pays le gabonais rencontre des sérieux problèmes financiers, les caisses de l’état sont au bord de la rupture. ASSEYONS NOUS ET DISCUTONS.
    ONA ONDO est un grand économiste, mais il est confronté à une réalité économique difficile. SI VOS grèves persistent, c’est le kao pour le Gabon. JE ne suis pas un émergent ou un opposant, mais je pense que le gouvernement se doit de dire toute la vérité sur la situation des finances publiques. le professeur ONA ONDO A remis au chef de l’état les différentes décisions courageuses à prendre, à savoir la réduction drastique du train de vie de l’état, la suppression des agences, la suppression des institutions inutiles, comme le senat, plusieurs commissions bidons. Il appartient au président de la république de dire la vérité sur l’état de nos finances, et de prendre les décisions courageuses. ASSEYONS NOUS ET PARLONS DU gabon mes frères, le pays est malade.

  13. Le pays est à terre dit :

    Quel rendement pouvez vous attendre d’un enseignant qui travaille depuis 8 ans qui est toujours stagiaire payé à 80 ou 100000 FCFA non intégré mais affecté et obligé d’encadrer d’autres stagiaires sortis des ENI et qui sont intégrés avant leurs encadreurs selon vous tout cela est-il logique?

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