Education nationale : Les enseignants désormais payés au prorata de leur travail ?
Quelque peu excédée et dépassée par l’enlisement de la grève dans son secteur, Ida Reteno Assonouet vient d’annoncer une mesure couperet : le pointage pour un payement en fonction du travail.
Enième réunion, le 23 mars dernier à Libreville, autour du ministre de l’Education nationale. A cette occasion, élèves et responsables d’établissements ont été édifiés sur les actions initiées par le gouvernement pour une sortie de crise. D’entrée, Ida Reteno Assonouet a annoncé que les enseignants seront désormais payés au prorata de leur travail. Car, a-t-elle argumenté, «il n’est pas question que la jeunesse soit sacrifiée pour des revendications qui ne tiennent pas, puisque les principales réclamations des enseignants ont été au départ le paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP), et la prise en compte de quelques trois milles dossiers des enseignants du pré-primaire». Evoquant la rumeur relative à l’année blanche et la non-validation des examens suite au retard pris dans l’acheminement des programmes annuels, elle s’est voulue rassurante, reconnaissant cependant que «le retard pris va entrainer un réaménagement du calendrier scolaire». «Nous devons être francs avec vous. Il y a des choses que vos enseignants ne vous disent pas. Nous avons jusqu’ici multiplié des rencontres avec les leaders syndicaux afin de trouver ensemble des solutions. Nous ne comprenons pas leur insistance à maintenir la grève, car le problème du nouveau système de rémunération ne faisait pas partie des points de revendications au départ», a-t-elle affirmé, insistant une nouvelle fois sur l’application par les chefs d’établissements, de la mesure de pointage «afin que les enseignants soient payés au prorata de leur travail». Sur quelles bases légales cette mesure sera-t-elle appliquée ? Les enseignants seront-ils désormais payés à l’heure de travail ou au nombre de cours dispensés ? Qu’en sera-t-il du travail hors salles de classe, à savoir : préparation des cours et correction des copies ?
Dans tous les cas, les enseignants ont réitéré, ce même 23 mars, lors de la journée national de l’enseignant : «No money no school (pas d’argent pas d’école) !». Principales victimes de ce bras de fer, les élèves ont, pour leur part, exprimé leur inquiétude. «Nous sommes parfois menacés par nos collègues qui ne font pas cours actuellement. Il est vrai que nous les comprenons mais nous craignons également pour notre sécurité», a souligné un élève du collège Bessieux.
3 Commentaires
C’est très bien fait j’aurais voulu qu’on suspende les salaires à ceux là ils exagèrent déjà.
Ils nous ont prouver que pour eux le métier d’enseignant n’avais pas de valeurs à leurs yeux car si avais de la valeurs a leurs yeux vue les efforts réaliser par le gouvernement ils devaient reprend les cours mais comme nous avons bien pu le constater nous savons ou est leurs source de motivation
madame la ministre une fois de plus encore je teins a vous féliciter pour cette prise décision concernant les chefs d’établissement îlet mise sur bon de caise car ya des enseignants qui on profiter de ce mouvement pour voyager mais ils continue a être pay il est temps que chacun soit responsable de ses actes devants devant Dieu ux et devants les Gabonais le Gabon est État de droit si libama veu aller faire sa politique qu’il arrête de ce servire de son statut de president du syndicat de l’Education national pour faire ce qu’il est entrain de faire
Mais quel est le problème du Ministre Délégué? Il a une drôle de mine.
Pointer. Effectivement, l’enseignant corrige et prépare ses cours à domicile. Quelle idée lumineuse! A ce rythme, vraiment vous n’avancez plus!!! Voilà un Gouvernement vraiment acculé.