Le ministre de l’Éducation nationale a fixé les frais d’inscription et réinscription dans les établissements publics. Dans une note circulaire signée de Patrick Mouguiama-Daouda et publiée le 2 novembre, ces frais sont arrêtés à 3000 francs CFA au pré-primaire, 5000 francs CFA au primaire et 10 000 francs CFA au secondaire général et technique.

Le ministre de l’Éducation nationale a fixé les frais d’inscription et réinscription dans les établissements publics, qui varient entre 3000 et 10 000 francs CFA. © Unicef

 

A l’approche de la rentrée des classes, le ministre de l’Éducation nationale a édifié les directeurs d’académie provinciale, directeurs de zone académiques et chefs d’établissements publics sur «les modalités d’inscription et réinscription des élèves dans les établissements publics». Dans une note circulaire datée du 2 novembre, Patrick Mouguiama-Daouda a informé que les frais d’inscription et réinscription dans l’enseignement général et technique sont arrêtés à 3000 francs CFA au pré-primaire, 5000 francs CFA au primaire et 10 000 francs CFA au secondaire général et technique.

Selon le ministre de l’Éducation nationale, ces fonds serviront à couvrir les frais de la mutuelle/coopérative, les activités pédagogiques et socio-éducatives. Soit les «consommables» (3000 francs) au pré-primaire ; «carte d’identité» (1000 francs), «bulletin» (1000 francs), «consommables» (1000 francs), «accompagnement pédagogique des élèves» (1000 francs) et «entretien de l’établissement» (1000 francs) au primaire.

Au secondaire général, les frais d’inscription et réinscription seront dédiés à la «coopérative/mutuelle» (2000 francs), «carte d’identité» (1000 francs), «consommables» (3000 francs), «accompagnement pédagogique des élèves» (2000 francs) et «entretien établissement» (2000 francs). Enfin, ces frais, dans le secondaire technique, seront utilisés pour la «coopérative/mutuelle» (2000 francs), «carte d’identité» (2000 francs), «carnet de liaison» (2000), «consommables» (3000 francs) et «entretien établissement» (1000 francs).

Patrick Mouguiama-Daouda a prévenu les directeurs d’académie provinciale, directeurs de zone académiques et chefs d’établissements publics, que «des missions de contrôle seront effectuées tout au long de l’année scolaire par l’Inspection générale des services afin de s’assurer du respect scrupuleux de la clé de répartition».

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Rembourakinda dit :

    Des frais d’inscription pour quoi faire ? Les effectifs sont pléthoriques, des élèves sont assis par terre, les bâtiments ne sont pas entretenus, la misère en somme… Gabon pays riche !!! Ça veut dire école cadeau, hôpital cadeau, logement cadeau…

  2. Giap EFFAYONG dit :

    Ces écoliers ne sont certainement pas gabonais.Il faut les mettre dehors,qu’ils aillent apprendre chez eux,dans leurs misérables pays.

    • diogene dit :

      Comment peut-on s’en prendre à la nationalité supposée des élèves sur une photo; les exclure ; les stigmatiser ?

      Xénophobie primaire, racisme féroce !
      Dans certains pays vous eussiez fait les frais de sanctions, heureusement le régulateur de Gabrevue doit être endormi !

  3. Cheriph Angoundou dit :

    On est fatigué des beaux discours télévisés. Sur le terrain il n’y aucun contrôle et certains chefs d’établissements fixent eux-mêmes les tarifs. Un collège de port-gentil ce matin il aété dit aux parents d’élèves que c’est 17000fcfa.de quel entretien d’établissement parle t-on? Quand chaque année la cours de récréation de beaucoup d’établissements publique se transforment en piscine dans la cité pétrolière. Posez des actes et non faire de poèmes du corbeau et le renard.

  4. Theydert Pauline dit :

    C’est quoi votre problème ! Les petits gabonais n’ont plus le droit à la scolarité ? C’est quoi ce pays à la fin ! Vous pensez que vous allez bloquer les petits gabonais issus de familles pauvres mais dotés d’intelligence jusque quand ? En tous cas la fin est proche…

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