Le Syndicat national des professionnels des Eaux et Forêts (Synapef) a démenti, le 5 septembre à Libreville, avoir perçu de l’argent pour suspendre sa grève. Selon des éléments ayant circulé sur les réseaux sociaux, les leaders du syndicat auraient perçu 600 millions de francs CFA pour interrompre le mouvement d’humeur.

Le Synapef soutient n’avoir pas reçu d’argent pour interrompre sa grève, le 5 septembre 2020. © Gabonreview

 

Peu après la suspension de la grève du Syndicat national des professionnels des Eaux et Forêts (Synapef), une rumeur a circulé sur les réseaux sociaux : le syndicat aurait reçu de la tutelle 600 millions de francs CFA pour interrompre son mouvement d’humeur. Ce que s’est empressé de démentir le syndicat, le 5 septembre à Libreville, qui y voit une manœuvre de division.

«Le caractère consécutif de ces évènements n’est pas fortuit. Il s’agit d’un coup d’épée visant à semer la confusion dans les esprits pour, in fine, nourrir et épaissir une crise de confiance entre les leaders et leur base. Malheureusement, c’est un coup d’épée dans l’eau», a souligné le Synapef.

Selon le syndicat, la suspension de la grève découle uniquement des compromis contenus dans le protocole d’accord bipartite de sortie de crise, signé le 3 septembre à Libreville. Les engagements pris par la tutelle reposant sur la satisfaction des revendications des agents des Eaux et Forêts, les partenaires sociaux ont pris la décision de suspendre le mouvement de grève.

«Au ministère des Eaux et Forêts et malgré les soubresauts d’un climat délétère à assainir sans détours, les rapports entre la tutelle et les syndicats sont restés inscrits sous l’angle des réponses attendues pour la satisfaction des attentes de la communauté professionnelle, gage d’une synergie essentielle, devant les défis pressants de la relance économique», a conclu le Synapef.

 
GR
 

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