Duty-free shop Akassi : Les ex-employés réclament leurs droits
Sans réponse de la part de leur ancien employeur depuis que la société a été liquidée 6 ans plus tôt, les ex-agents de Duty free shop Akassi Sarl de l’aéroport international Léon Mba de Libreville, qui réclament le paiement de leurs droits, en appellent désormais à l’intervention personnelle du président de la République.
Comme certains Duty free shop Akassi Sarl n’a pas survécu au changement de propriétaire intervenu à l’aéroport international Léon Mba de Libreville. La société, qui était déjà confrontée à d’importantes difficultés de trésorerie, a dû céder sa place et accepter son état de faillite, en 2019. Seulement, le divorce d’avec ses employés ne se serait pas fait dans les normes. Ces derniers ont donné de la voix la semaine dernière à la faveur d’un point de presse auquel ont été conviés nos confrères de Gabon 1ère.
Depuis 4 ans, le silence règne sur le paiement de leurs droits. Pire, Madeleine Koumba, une ancienne employée, raconte que la liquidation de la société leur avait été annoncée brutalement alors qu’ils étaient en poste comme habituellement chaque jour. Une liquidation qui se serait faite depuis 2017 sans associer la trentaine d’agents de l’époque. «Nous avons travaillé. Nous avons donné toute notre énergie pour cette société», raconte-t-elle désabusée.
Pour sa part, Adolphe Kagha, un ex-agent, assure que leur collectif a satisfait à toutes les démarches administratives permettant de se faire entendre. Aujourd’hui, les ex-agents sollicitent l’intervention personnelle du président de la République. En attendant la réponse d’Ali Bongo, ils se seraient vus proposer de vendre l’immeuble appartenant à leur ancien employeur, sis à l’Ancienne-Sobraga, dans le 2e arrondissement de Libreville. «Ce n’est pas à nous de le faire. Qu’ils saisissent le tribunal en vue de désigner un syndic de liquidation ou qu’ils contactent un cabinet pour cela», rétorque Romain Nguele, ancien délégué du personnel de Duty free shop Akassi Sarl, société ayant démarré ses activités au Gabon au début des années 90.
0 commentaire
Soyez le premier à commenter.