Le gouvernement gabonais a commémoré le 8 mars, la Journée internationale des droits des femmes sous le thème national «l’élimination des inégalités : un catalyseur du développement durable». Une occasion de dresser le bilan du chemin parcouru dans le cadre de la promotion de l’égalité femme-homme et de la lutte contre le réchauffement climatique.

Les membres du gouvernement échangeant sur les thèmes : l’ « élimination des inégalités : un catalyseur du développement »; « Enjeux des changements climatiques : Quid de l’impact sur les femmes ». © Gabonreview

 

Réunis le 8 mars à l’amphithéâtre du ministère de l’Économie et de la Relance, les membres du gouvernement Rose Christiane Ossouka Raponda, le corps diplomatique, les partenaires au développement et les acteurs de la société civile, ont célébré les avancées des droits des femmes au Gabon. Placée sous le thème international : «L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable» et sur le thème national «L’élimination des inégalités : un catalyseur du développement durable», cette journée a donné aux autorités gabonaises l’occasion d’échanger et de se mobiliser pour l’égalité entre les femmes et les hommes, mais également de faire le point sur ce qui a été fait et ce qui reste à faire en matière de la contribution des femmes à la résolution des crises mondiales, notamment la crise climatique.

«Je félicite les autorités gabonaises pour leur engagement à déployer une politique prioritaire pour l’amélioration et la transformation profonde de la condition de la femme gabonaise, sur les plans juridique, politique, économique et social. La stratégie Gabon égalité qui vise la promotion de l’égalité femme / homme à travers ces 33 réformes structurelles ainsi que la suppression dans le Code pénal des dispositions discriminatoires à l’égard des femmes et l’adoption de la nouvelle loi sur l’élimination de toutes les discriminations à l’égard des femmes représente un grand pas en avant», a déclaré la coordonnatrice résidente du Système des Nations unies au Gabon, Saniva Ammassari.

© Gabonreview

Pour le ministre des Affaires sociales et des Droits des Femmes, Prisca Koho Nlend, les efforts inlassables du Gabon lui valent aujourd’hui une reconnaissance appuyée de ses partenaires au développement. « En effet, le Gabon peut se targuer d’une certaine aisance empreinte d’humilité au sujet de sa vision concernant les aspects couplés des changements climatiques, du développement durable et de la réduction des inégalités femmes/ hommes », a-t-elle déclaré.

Toutefois, Prisca Koho Nlend n’a pas manqué de déplorer la sous-représentation des femmes où  les décisions relatives aux bouleversements climatiques sont prises. Représentant la moitié de la population mondiale, elles devraient jouer un rôle essentiel et adapté dans la recherche des solutions climatiques équitables.

«Les femmes et les filles subissent les plus forts impacts de la crise climatique qui amplifie les inégalités existant entre les sexes, fragilisant leur vie et leurs moyens de subsistance. Dans le monde entier, les femmes dépendent davantage des ressources naturelles, bien que l’accès à celle-ci soit moindre. Trop longtemps exclues de la sphère décisionnelle et stratégique, les femmes sont pourtant au cœur de la problématique liée aux changements climatiques et doivent y avoir leur mot à dire », a-t-elle exigé.

Les Nations unies ont officialisé la journée du 8 mars en 1977. Toutefois, cette journée puise ses origines dans l’histoire des luttes ouvrières et des manifestations de femmes au tournant du XXe siècle en Amérique du Nord et en Europe.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Rembourakinda dit :

    Vous parlez comme des esclaves, les noirs africains ne rougissent pas, même si vous mettez des guillemets. L’homme noir est aliéné au point de ne plus savoir qui il est. Dommage.

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