Ayant bénéficié d’un rallongement de deux ans de la part de la Banque africaine de développement (Bad), le Projet d’appui à la diversification de l’économie gabonaise (Padeg) était au centre des échanges entre plusieurs membres du gouvernement jeudi. Les autorités sont convaincues de parvenir aux résultats escomptés à la nouvelle échéance fixée au 31 mars 2024.

Nicole Janine Lydie Roboty épouse Mbou est convaincue que le Padeg portera ses fruits d’ici à 2024. © Gabonreview

 

Approuvé en juin 2018 et signé deux mois plus tard, le Padeg bénéficie depuis fin mars dernier de deux années supplémentaires. Pour lui permettre de mener à bien ce projet dont la matérialisation a été impactée par la pandémie de Covid-19, la Bad a rallongé les délais au profit de l’État gabonais à la faveur duquel l’institution bancaire a consenti un prêt de plus de 40 milliards de FCFA. Et la réunion présidée le 7 avril par Nicole Janine Lydie Roboty épouse Mbou avait pour objectif de faire le point sur les avancées et les attentes des uns et des autres.

«Nous avons échangé avec les départements ministériels sur la liste des besoins, parce que nous avons à cœur aujourd’hui de relancer de manière efficace les activités de ce plan qui permettra de diversifier un peu plus l’économie gabonaise», a rapporté la ministre de l’Économie et de la Relance chez nos confrères de la télévision Gabon 1ère.

Si certains se sont inquiétés de ce nouvel emprunt craignant une situation de surendettement de l’État gabonais, les autorités se sont voulues rassurantes, assurant que ce prêt de la Bad était nécessaire, y compris pour la matérialisation de la feuille de route actuelle, le Plan d’accélération de la transformation (PAT).

«Ce n’est pas un prêt de trop pour le Gabon, d’autant plus que celui-ci permettra de soutenir tous les autres prêts contractés par le pays. Mais il s’agit spécifiquement de la diversification de l’économie. Nous avons un défi, c’est celui de financer les activités qui permettent d’apporter plus de ressources. Ce projet est donc en droite ligne avec ce qui se fait aujourd’hui, et nous pensons qu’il convient d’accélérer les choses», a justifié la patronne de l’Immeuble Arambo.

Au cours des deux prochaines années, l’État gabonais entend parvenir à augmenter le taux de décaissement du prêt. Mais pour l’heure, le ministère de l’Économie se dit satisfait des avancées enregistrées jusque-là. «Nous pensons que d’ici à 2024, le projet pourrait connaître des résultats vraiment satisfaits pour l’économie gabonaise.»

Selon la Bad, «le Padeg contribuera à l’amélioration du climat de l’investissement, au renforcement de la mobilisation des ressources internes pour assurer un financement soutenable de la diversification économique et à la promotion des secteurs prioritaires et des PME-PMI gabonaises».

 

 
GR
 

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