Les chefs d’État membres du comité ad hoc chargé d’examiner les questions liées à l’élection des membres de la Commission de l’Union africaine (UA), sont réunis depuis ce 14 mai à Cotonou, pour faire le point des démarches entreprises depuis la mise sur pied de ce comité des huit.
Sommet Cotonou chefs d'États
Réunis pour la deuxième fois après la tenue de la dernière réunion le 17 mars dernier dans la même ville, la capitale économique béninoise, les chefs d’Etats des huit pays qui forment ce comité, notamment l’Afrique du Sud, de l’Algérie, de l’Angola, de la Côte d’Ivoire, de l’Éthiopie, du Gabon et du Tchad, feront un bilan à mis étape de l’exécution de la mission qui leur a été assignée en perspective de la 19e session ordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africain (UA), et pour examiner à nouveau l’épineuse question du choix du prochain président de la commission de l’Union africaine (UA).
«La rencontre de Cotonou est importante et nous espérons qu’elle va nous permettre de trouver la solution pour régler l’équation de l’élection du président de la Commission de l’UA», a déclaré le ministre béninois des Affaires étrangères, Arifari Bako à l’Agence française de presse.
Après s’être heurté sur l’intransigeance de l’Afrique du Sud à respecter les recommandations des chefs d’État et de gouvernement sur la recherche de solutions à travers des consultations bilatérales en vue de parvenir, par la voie du dialogue, à une solution concertée quant à la désignation du prochain président de la commission de l’UA, le Gabon, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie chargé du NEPAD et de l’Intégration régionale, Emmanuel Issoze Ngondet a, à la veille de cette énième rencontre du genre, lancé un appel à tous les pays qui souhaitent préserver l’unité et l’intégrité de l’organisation continentale pour qu’ils agissent individuellement et collectivement dans l’intérêt supérieur du continent africain.
La XVIII è conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine qui s’est tenue à Addis-Abeba les 30 et 31 janvier 2012 s’est achevée sans réussir à départager les deux candidats au poste de président de la commission l’UA, notamment le Gabonais, Jean Ping, candidat à sa succession face et la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma. Cette situation inédite a engendré un malaise profond dans le fonctionnement de l’organisation continentale, illustrée notamment par la division au sein des États membres, l’affaiblissement des institutions, le découragement des partenaires au développement et la projection d’une image négative des avancées démocratiques de l’Afrique sur la scène internationale.

 
GR
 

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  1. Jules Obiang dit :

    Chers Amis suivez la langue de bois.  » «La rencontre de Cotonou est importante et nous espérons qu’elle va nous permettre de trouver la solution pour régler l’équation de l’élection du président de la Commission de l’UA», a déclaré le ministre béninois des Affaires étrangères, Arifari Bako à l’Agence française de presse. Pour dire comme les journalistes. la rencontre a encore accouché d’une souris. le comité adhoc des chefs d’Etat incpable pour une seconde fois de parvenir à une solution. PING doit leur facilier les choses en déclarant qu’il démissionne c’est tout. pourquopi voloir s’accrocher, un peu de dignité quand même.

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