Dialogue social : Adoption du cadre réglementaire et institutionnel
Le projet de décret relatif à la commission ad hoc, chargée d’examiner les différentes réclamations sociales soulevées par les centrales syndicales, a été adopté à l’unanimité, au terme d’une séance de travail présidée par le Premier ministre.
Reçus le 19 novembre dernier par le président de la République, les partenaires sociaux ont retrouvé le Premier ministre, le 24 du même mois, à l’auditorium de l’immeuble Arambo. Il s’agissait de peaufiner le cadre réglementaire relatif à une entité dédiée aux négociations à caractère social. Après amendements, le projet de décret proposé par l’exécutif a été adopté à l’unanimité. Du coup, de nombreux observateurs estiment que le dialogue social est bel et bien relancé. Pour arriver à ce stade, il a fallu que les syndicalistes examinent, article par article, ce projet de texte.
Présenté comme la manifestation de la «volonté d’avancer ensemble», le texte ainsi adopté comporte 18 articles. Le chronogramme d’exécution des points qui y sont inscrits sera, quant à lui, consigné dans un règlement intérieur dont l’élaboration incombe aux commissions. Au sujet de la durée de cette commission, la majorité a opté pour deux semaines renouvelables une seule fois, soit au maximum un mois de travail. Durant cette période, le secrétariat permanent sera assuré par le secrétariat général du gouvernement qui sera, pour l’occasion, assisté des personnalités issues des deux parties, ainsi que des personnes d’autres horizons.
D’ores et déjà, Daniel Ona Ondo a invité les uns et les autres à faire preuve de patriotisme. Il a affirmé que personne n’a intérêt à ce que l’on n’aboutisse pas à un résultat consensuel. Visiblement sur la même longueur d’onde, le secrétaire général de la Commission de travail, secrétaire général du gouvernement a présenté le travail effectué depuis la dernière rencontre. Il a révélé avoir reçu plus d’une quarantaine d’amendements des différentes centrales syndicales. En attendant l’ouverture officielle des négociations, les centrales syndicales ont été invitées à communiquer la liste de leurs représentants à qui de droit.
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voila, ce qu’on veut voir et entendre, ensemble nous pouvons avancer quand on ne personnalise pas les débats.
je souhaite aussi que nos frères syndicaliste, pose un probleme, celui de la moralié de certain haut cadres de notre administration qui souvent ne repercute pas la vision de l’insitution premiere. Nous avons bien vu que le president et les syndicats etait bien plus en phase sur la vision et les objectives de cette commission.
cela part du principe de bonne foi de tous les acteurs. Notre rêve est d’un système qui s’appuie essentiellement sur la rémunération du mérite et de la performance.
Aussi, le système de rémunération des fonctionnaires lie la performance individuelle au rendement collectif avec :
– Un salaire de base fixe du secteur public nouvellement indexé;
– Et un système de bonus flexible avec des primes qui dépendent de la performance du fonctionnaire mais aussi de son administration et de l’administration publique dans son ensemble puisque directement liée à la croissance économique ;
tel que le president la dit dans son discours aussi j’incite cette commission a visé la refonte totale d’un système de rémunération de la fonction publique gabonaise totalement basée sur ces principes Le point fort d’une telle réforme réside d’une part dans la capacité d’attirer les meilleurs talents en rendant l’administration publique aussi attractive que le secteur privé de façon à assurer la qualité et la performance du service public ; et d’autre part une meilleure maîtrise des dépenses publiques au moyen d’une transformation radicale du système de rémunération.
Il apparait une notion d’engagement pour le service public avec un recrutement plus exigeant (tests ou concours à l’entrée et formations) pour ne retenir que les meilleurs profils recherchés.
Le salaire ne doit pas être la raison pour laquelle des personnes décident de rejoindre l’administration publique ni la raison pour laquelle ils refusent de s’engager ou décident de partir après avoir intégré la fonction publique.
Pour ce faire, il faudrait mettre en place une commission indépendante de contrôle et adopter une politique de lutte contre la corruption avec des sanctions. Ce système de rémunération devrait également voir la fin de certains avantages en nature (maison, voiture, exemption d’impôts) pour faire place à un système de gestion des fonctionnaires transparent et équitable
Il s’agit d’arriver à une administration publique dirigée comme une entreprise privée pour maximiser le rendement afin d’obtenir un service public performant. Je reviens sur ce terme qui contient le résumé de notre objectif ; « Le service publique »Jugé par nos citoyens Il sera donc important de rendre ce système de rémunération (mécanismes, clés de répartition) accessible à tout citoyen et connu de tous. Ces acteurs devront faire des choix d’accepter l’évaluation de la performance demandés par nos populations. Et pour cela une nouvelle cartographie complète de l’architecture administrative est obligatoire pour identifier les différents services et leur classement.
Au contraire que mieux d’avoir des enseignants, des agents de forces de sécurité et de défense, des docteurs et personnels hospitaliers motivé, au poste et réellement au service des ayants droits.
Cela ne vient pas sans contre partie complémentaire, abandon de revenu opaque, acceptation de plus de coercivité contre la corruption et le mauvais service publique.
Mr le Premier Ministre la est votre chance de montrer que le president de la republique a raison de vous appeler sa perle rare, Mr Ali Ahkbar la etre votre chance de montrer avec nos freres syndicaliste qu’on ne fait pas du neuf avec du vieux, ce contexte vous le permets,
@ marc,
Mais vous allez finir par devoir intégrer la Rédaction de http://www.gabonreview.com, même si c’est le Cocom qui vous paye…
@ Marc
Kia Kia Kia Kia Kia Kia , le service courrier du PDG est défectueux ?
Gabon reviews est un journal interactif , pas intra-émergent …Mais ou va t on ?
Ah mon gabon.
L’acte de naissance sera enfin VISIBLE ? Ma moooohhhh Alain Bongo , tu cherches quoi finalement ?
Acte de naissance + ADN = Dialogue …
Ces négociations sans suite,nous n’en voulons plus,et d’ailleurs l’exécutif actuel est totalement illégitime,celui qui fait office de PR étant biafrais,son gouvernement l’est aussi(illégitime) alors?
De commissions en commissions, histoire de gagner du temps, le disque est rayé
et nous ne marcherons plus de toute façon ce ne sont pas les têtes de syndicats qui commandent c’est nous la base