Développement rural : Débat autour de la Graine
Débattre des questions liées à la mise en œuvre de la Gabonaise des réalisations agricoles et initiatives des nationaux engagés (Graine), programme de développement agricole. Tel est l’objectif du forum qui s’est ouvert le 6 novembre courant à Libreville.
Comme annoncé, le forum d’échange sur le programme dénommé Gabonaise des réalisations agricoles et initiatives des nationaux engagés (Graine) s’est ouvert le 5 novembre courant à Libreville. Plus de 700 participants ont pris part à ce rendez-vous. Toutes les parties prenantes y étaient représentées : l’administration publique, Olam International, les coopératives, la société civile, les bailleurs de fonds ainsi que toutes les personnes et institutions intéressées. «Vous prenez part, à partir de ce matin et pendant trois jours, à un événement historique, parce qu’il s’agit d’un projet unique jamais tenté au Gabon et même en Afrique. L’enjeu pour vous, au cours de ce forum, est d’émettre des avis sur ce vaste projet et faire des propositions en vue d’améliorer les mécanismes et d’ajuster les processus de ce programme dans lequel nos compatriotes et les plus hautes autorités de notre pays fondent de réels espoirs», a lancé le coordinateur du programme dans son mot de circonstance. «Vous devez, dans cette exaltante mission, avoir à l’esprit que vos choix engageront l’avenir de ce programme, qui est une formidable opportunité pour assurer la transformation structurelle de notre économie et accroitre sa résilience face aux chocs exogènes», a poursuivi Léandre Bouloubou, invitant les uns et les autres à «apporter des éclairages sur les questions qui seront abordées et de faire des recommandations précises, réalistes et pratiques».
Le ministre de l’Agriculture a également décliné les enjeux de cette rencontre à laquelle prennent part plus de 150 experts de divers secteurs liés à l’agriculture et à l’entreprenariat agricole et qui va «permettre aux experts et conseillers du gouvernement, de proposer des pistes de réflexion aux pouvoirs publics et aux décideurs qui resteront attentifs aux résultats qui sortiront de ces travaux». Mathieu Mboumba Nziengui s’est dit convaincu que la participation d’experts de tous les horizons et le partage d’idées et d’expériences sont une nécessité pour une réflexion de qualité et une exécution efficace du programme. «Les réflexions et recommandations des quatre comités mis en place à l’occasion de ce forum sont attendus pour l’avènement d’une stratégie harmonieuse d’exécution de divers aspects du programme Graine. Ces assises me donnent la profonde conviction que toutes les intelligences qui vont s’y impliquer en feront une rencontre de plein succès», a-t-il conclu.
Ces allocutions ont été suivies par une présentation du programme Graine, qui représente à l’heure actuelle 200 000 hectares de terres aménagées, 20 entrepreneurs à faire émerger, 2 500 participants à former, 3 000 km de routes et pistes agricoles à aménager, 2000 pompes hydrauliques et 40 000 kits solaires à installer dans près de 1600 villages. Des écoles, des logements, des dispensaires à construire ou à réhabiliter : tout est au programme. Cette première journée s’est poursuivie par les témoignages de responsables de coopératives engagées dans le programme et la présentation des comités «Investissements», «Commercialisation», «Juridique» ainsi que «Environnement et Social», qui animeront les débats pour la suite des travaux.
13 Commentaires
Graine semble bien parti.
Heureusement que les politiques ne tiennent pas toutes leurs promesses de campagne. En l’occurrence, celle de la construction de 5000 villas/an, si tenue, aurait provoqué un désastre irréversible qui aurait pour nom Libreville et le Désert Gabonais. Le peu de Gabonais qui vivent encore à l’intérieur se serait déversé dans la capitale, compliquant le cancer urbain qui ronge toutes les capitales africaines.
Il faut cesser céans tout projet qui faciliterait ou améliorerait la vie à Libreville, et consacrer tous les efforts sur l’intérieur pour le rendre plus attractif.
LE RETOUR A LA CAMPAGNE s’amorcerait. Libreville, ainsi libérée des métastases de son cancer, redeviendrait d’elle même plus vivable.
Prime Suprême, Le Projet Graine sera Succès Garanti, n’en déplaise aux AAPV = Aigris Allergiques au Parler Vrai !
A la très haute Attention du Habin de Palais
http://geopolis.francetvinfo.fr/la-course-aux-terres-agricoles-en-afrique-6107
PS : merci de nous expliquer pourquoi il est interdit aux étrangers d’avoir des terrains en Malaisie mais eux ont le droit de disposer des terrains des autres.PS bis : en quoi l’hévéa contribue à l’auto suffisance alimentaire
Golibi kuba a tsimi ngolo opuga [fou est le mâchoiron qui creuse 1trou pour le silure] Proverbe Obamba
la Malaisie pratique la réciprocité foncière = Gabonais Iboundji peut disposer d’autant d’ha de terrain en Malaisie qu’un Malaisien au Gabon. Distinguez agro-industrie (hevea, palmier) et agro-alimentaire (plantain, matotou)
A la très Haute attention du Habin de Palais
Mamo! JJ et Le Habin de Palais sur le même écran (à ce moment de la journée pour dire la même chose ce doit être du hasard). Les 2 faces de la même pièce énonçant avec componction le dictionnaire permanent de la bêtise séide, concentrés à cracher sur les autres, cette plèbe dont ils ont eu tant de mal à s’extraire. Discours propret sur le plan formel, fait d’habiles figures de style reste bien faiblard sur le fond puisque ne répondant à aucune des interrogations posées. A aucun moment vous ne prouvez qu’il y a réciprocité foncière entre le Gabon et la Malaisie pour 1 seule raison c’est complètement faux et vous le savez ! Vous êtes entrain de constituer 1 problème de terres au Gabon qui à l’origine n’existait même pas. Vous refusez d’admettre que votre système, votre maitre et vos agissements constituent le problème, pire contribuent à l’aggraver, surtout après tous échecs déjà enregistrés. (oubliant tous vos échecs antérieurs)Votre nouveau problème c’est l’exode rural bravo que vous qualifiez de cancers mais vous refusez de dire comment vous qualifiez et comptez-vous des personnes que vous avez importées d’ailleurs (directement ou pas mais assurément avec notre argent) Ces gens ne sont ni menacés de mort ni en danger nulle part et n’ont donc aucune vocation à rester au Gabon On ne règle pas 1 problème par ses conséquences mais par ses causes. Votre système est confiscatoire et tout pouvoir confiscatoire mène dans le mur à vitesse vertigineuse que vous l’admettiez ou pas. La parole tue lorsqu’elle n’est pas suivie d’effets…Instruire des trolls (par essence menteurs) cependant je dois marquer du respect pour la mémoire de notre compatriote 1 autre victime (de trop ?) de l’incapacité de vos maitres on vous a déjà dit…
« Les problèmes ne peuvent être résolus par ceux qui les ont créés ». Albert Einstein
Be koke na ba ndabo,buhèngè ba ka puhanaka [le voleur n a pour but que d assassiner le vrai propriétaire du champ] Proverbe Benga
Buduka a usu,gulubuga o nstima [l’idiot ne pense qu’à aller aveuglément en avant, le sage marche en vérifiant /garantissant ses arrières] Proverbe Punu
Vous avez touchez le fond et vous continuez de creuser monsieur Le Rapporteur du Palais. Votre argumentaire, pardon vos arguties sont une insulte à l’intelligence humaine. Dans le projet d’Ali Bongo les 5000 logements par an n’étaient pas prévus pour Libreville donc les 35000 logements auraient pu être construits dans nos villages si le but est d’éviter l’exode rurale car mon bon monsieur là bas il y a aussi des gabonais des êtres humains qui vivent dans un habitat parfois innommable. Ne venez pas faire croire au monde que le problème du logements n’existe qu’à Libreville. Si vous voulez créer un attrait pour les campagnes construisez y les 35000 logements. Nos campagnes seront plus attractives que les gens pourront y trouver des logements décents des dispensaires et des écoles.
« Si vous voulez créer un attrait pour les campagnes construisez y les 35000 logements ». Vous et moi concordons dans l’analyse objective, parlons le même langage mais votre ‘anti-Alisme’vous aveugle. Entre les « Ali Oye » et les « Ali Poteau » tous fanatiques, rejoignez le Club de « Parler Vrai » pour une Révolution de Mentalité. Cela prend du courage car nul n’est prophète dans son pays.
Hableur du palais va !
Pourquoi ne bifurques tu jamais sur la présence des étrangers, particulièrement a lbv et POG?
Tu parles bien de » retour a la campagne » pour désengorger les villes. Les étrangers alors, eux, qui entrent sans préavis et s’y installent? Ils ne doivent pas dégager aussi des villes?
Mon cher, celui qui te parle a été au coeur de la merde que foutent les étrangers dans notre pays, durant sa jeunesse ( 13 ans..25 ans)
Durant ma jeunesse, je me suis retrouvé a cotoyer indirectement , seydou kane , qui faisait venir des hordes de maliens chaque fois qu’il avait un contrat dans les BTP
Il donnait:
– 50000 fcfa pour le loyer
– 30000 fcfa pour le déplacement et la bouffe
– il promettait a la fin de régler 800 000 fcfa pour la carte de séjour
– il ne prenait pas de gabonais.
En plus ces maliens avaient une libre sortie du gabon, a n’importe quel moment: l’une de mes connaissances ( malienne sans papier, taffant pour kane) faisait en même temps le chinois, la nuit, avec un clando. un jour il a écrasé un jeune gabonais: il a fuit , est venu chercher son passeport et le même jour il est retourné au mali, par avion ( il est entré au gabon par voie terrestre )
6 mois après il est revenu , et a repris son taf chez kane !
je me suis encore retrouvé face a des congolais et zairois , qui dealaient avec des rwandais , des nigérians : ils remettaient a ces derniers des billets de banque faux , pour les écouler dans les bars.
pour 10 000 fcfa ( faux billet) , les dealers reprenaient 8000 fcfa chaque soir , le dernier maillon de la chaîne devait juste aller dans un bar pour acheter a boire . le rwandais me confia que le deal était géré par la MAMA…..
Bon , que faisons nous de ces punaises ?
Les TOGOLAIS BENINOIS MALIENS, SENEGALAIS ….jurent qu’ils adorent les maisons en tôles : pour rien au monde ils iront dans un quartiers viabilisé et autre, leurs cités dans leurs pays sont assez, quand ils y vont pour montrer leur toute puissance.
Va dons voir les taudis et mapanes , ces gens qui font la traite des enfants ( ma mère en a recueilli, une , qui n’en pouvait plus d’être niquée par le faux oncle , et frappée, quand elle vient de terminer,la nique ,par la fausse tante , par jalousie!
Que dire de cette fausse tante qui, avec son pouce, déflore la fausse nièce , pour que son mari trop membré commence a limer sans pb la petite esclave de la maison, a partir de 10 ou 11 ans ?
Nous, gabonais de demain sommes au faite de cette merde , et avons les preuves de tout ca !
Il faut repenser notre pays autrement , pas avec un projet qui tue le ciboulot , et encourage les clivages !
Azoth, vous étés le parfait candidat pour le Retour A la Campagne. Retournez a votre village d’origine. Vous vivrez parmi les « nous-mêmes-nous-mêmes 100% », libéré de votre obsession des étrangers et en prime,vous serez prioritaire au recrutement pour le projet Graine.
Eh, le Révolutionnaire de pacotille!
Ne pouvez-vous pas, ne serait-ce qu’une fois, répondre aux préoccupations pertinentes formulées par les internautes, comme AZOTH ou Iboundji ici, suite à vos allégations ampoulées, mensongères et insultantes? Est-ce trop vous demandez d’être honnête, ne serait’ce qu’un peu? Croyez-vous que la couardise soit une vertu?
Avec vous, les « émergeurs », on aura décidément tout vu!
une bonne chose pour le pays.les grandes nation de ce monde s’est construite sur l’agriculture.
Graine est un projet qui rentre dans le DEVELOPPEMENT économique de notre pays
Je suis passionné par le programme Graine car je crois que c’est un projet à forte valeur ajoutée pour notre pays. En effet, le développement rural via le développement agricole est bénéfique non seulement pour le monde rural (créations d’emplois) mais également pour le monde urbain (maîtrise d’inflation des denrées alimentaires). Ça permet d’être autosuffisant au niveau alimentaire.