Censée appuyer les groupements de Gabonais économiquement faibles (GEF) porteurs de microprojets, la direction générale de l’Economie sociale reste méconnue.

© kodji.com

© kodji.com

 

Au moment où la question de l’autonomisation des Gabonais économiquement faibles (GEF) porteurs de projets est évoquée, la direction de l’Economie sociale (DGES) reste peu sollicitée. Contrairement au Fonds national d’aide sociale (FNAS) qui, depuis sa création en 2012, est sur le terrain, avec des distributions d’aides en tout genre aux populations défavorisées, la DGES peine à trouver ses marques. D’où l’organisation, en juin dernier, d’un atelier de formation et de renforcement des capacités en faveur des agents qui y sont affectés. «Au lendemain de ma prise de fonction, j’ai été amené à constater que le personnel de ce service nécessite un renforcement de capacités. (…) Le but de cet atelier est d’améliorer la qualité des prestations rendues aux usagers de notre administration que sont les associations, les coopératives, les ONG, les mutuelles et les fondations qui attendent beaucoup de nos agents», avait alors confié le directeur général de l’Economie sociale. Depuis, l’on s’active mais beaucoup reste à faire pour susciter l’intérêt des GEF.

Si le FNAS est présenté comme un établissement public à caractère administratif ayant une compétence nationale et exclusive dans la collecte, la centralisation et l’attribution des aides sociales, la DGES, quant à elle, a été mise en place en vue de soutenir et orienter les groupements de GEF dans le cadre de projets associatifs. Elle s’occupe exclusivement de l’aide aux collectifs et non aux particuliers. Pourtant, la mayonnaise ne prend toujours pas. Et de nombreux porteurs de microprojets convergent encore vers le FNAS, tantôt individuellement, tantôt en groupe. Pour les principaux responsables de la DGES, il s’agit désormais de se faire connaître pour prendre en charge ces différents collectifs, dans le but d’alléger les charges du FNAS et éviter les doublons. C’est du moins ce qu’espère la directrice générale adjointe 1 de l’Economie sociale, qui a récemment annoncé sur Radio Gabon l’organisation des journées portes ouvertes les 16 et 17 septembre prochain à Libreville.

Organisées sous le thème «L’économie sociale et solidaire : enjeux et perspectives dans le contexte actuel de diversification de l’économie nationale», ces journées visent principalement à promouvoir l’administration, notamment ses missions et attributions. «La direction générale de l’Economie sociale a pour ambition d’accompagner au quotidien les Gabonais économiquement faibles regroupés en associations, coopératives, ONG, mutuelles ou en fondations, dans la création d’activités génératrices de revenus», a rappelé Gisèle Béatrice Pemba, non sans reconnaître que «ce service est très mal connu du grand public». L’on espère qu’il remplisse très vite les missions qui lui sont assignées, quitte à initier une tournée pour se faire connaître.

 

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire