Développement des communautés locales : le FDCL fonctionne-t-il vraiment au Gabon ?
Invité récemment à l’émission « Face à vous », le ministre du Pétrole, du Gaz et des Mines a assuré que le Fonds de développement des communautés locales (FDCL) est une réalité au Gabon, en cela qu’il permet aux populations locales de bénéficier des retombées des activités menées par les opérateurs économiques. Vincent de Paul Massassa a affirmé que plusieurs projets ont déjà vu le jour à l’intérieur du pays, grâce à ce mécanisme.
Mécanisme par lequel les opérateurs économiques du secteur des mines et des hydrocarbures permettent aux populations de bénéficier des retombées de leurs activités, le Fonds de développement des communautés locales serait bel et bien fonctionnel au Gabon. C’est, en tout cas, ce qu’a affirmé, le 12 juillet, Vincent de Paul Massassa sur l’émission « Face à vous« . Et si certains soupçonnent l’administration dont il a la charge de faire main basse sur ce fond relatif à la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), le ministre du Pétrole, du Gaz et des Mines a garanti qu’il n’en est rien.
Selon le membre du gouvernement, contrairement aux contrevérités diffusées dans l’opinion, son ministère n’assure pas la gestion de l’argent contenu dans le FDCL. L’administration des Hydrocarbures, a-t-il expliqué, n’intervient que pour adresser une correspondance à l’opérateur économique pour lui demander que les paiements soient effectués à l’endroit du soumissionnaire sélectionné dans le cadre de la matérialisation du projet ayant été validé par la commission composée des représentants des populations et des autorités locales.
Au sujet de l’absence de certaines infrastructures dans plusieurs localités de l’arrière-pays, à l’instar des dispensaires ou des écoles, Vincent de Paul Massassa a fait savoir que «la responsabilité ne revient pas à l’administration des Hydrocarbures d’imposer la construction ici ou là d’une école ou la réalisation d’un forage». «Ce sont les communautés qui, entre elles, s’accordent à prioriser un projet. Une fois que cela est fait, on regarde les budgets avec l’opérateur pour savoir si ces budgets sont conséquents, et si c’est le cas, on procède au lancement des appels d’offres qui sont prioritairement destinés aux sociétés locales», a-t-il expliqué chez nos confrères.
Le ministre du Pétrole a en effet soutenu que, chaque année, plusieurs projets sont réalisés grâce au FDCL issu des permis opérés par les sociétés pétrolières, dans de nombreuses localités du pays. Il a cité en exemple des sociétés telles que Vaalco, ENI, Comilog, Maurel & Prom et Assala. Ces opérateurs économiques ont notamment procédé aux dotations en médicaments, en équipements médicaux, aux forages hydrauliques, à la réhabilitation des écoles, à la pose de lampadaires solaires, etc.
1 Commentaire
MESSAGE DE L’AMNAF ET L’OMIVVAM
545 millions de FCFA, c’et 830 847,14 € !!!!
Oui, 830 847,14 € !!!
Nos compatriotes savent-ils de quoi ils parlent?
Savent-ils combien coûte un lampadaire solaire?
Mais, ils nous prennent pour des IGNORANTS !!!
S’ils sont honnête, et l’ont été pour le cas de l’éclairage de Mayumba; qu’ils rendent publique les factures conséquentes…
Et nous verrons ou se situe la raison…
Tout ce que nous voulons, c’est de lancer l’exécution du Port en eaux profondes de Mayumba. Si l' »Etat de Libreville » avait un minimum de RESPET pour nous, Mayumba aurait profondément changé depuis 1968. Et serait même mieux que Pointe-Noire…
Les Amis pour une Nouvelle Afrique (AMNAF), basée à Paris et l’OMIVVAM ont un projet solide, vraiment solide pour le désenclavement d’une des Régions nourricières du Gabon. Et il est public! Il n’est caché à personne.
Comment comprendre qu’on lui refuse ce qui li revient de droit ?
Comment comprendre que depuis plus de 55 ans , on puisse en profondeur une partie des finances du budget national, et on ne lui laisse même pas des miettes ???
Ce comportement doit, doit, doit désormais prendre fin!!!
Maintenant nous nous rendons compte que même les sociétés qui exploitent le pétrole dans la Nyanga sont fortement complice avec l' »Etat de Libreville ».Comment se fait-il qu’ils lisent bien la GRANDE PAUVRETE ET MISERE dans la société Nynoise, et n’ont jamais réagi depuis plus de 55 ans?
Comment acceptent-elles que les revenus fiscaux et autres résultant de l’exploitation pétrolière dans cette zone aillent ailleurs que dans la région de la Nyanga, sans que ses populations n’en profitent?
L’OMIVVAM lance un dernier avertissement….
Vraiment un DERNIER AVERTISSEMENT…
COMPRENDRONT QUI POURRONT…
« LE TEMPS EST L’AUTRE NOM DE DIEU… »
AMNAF INTERNATIONALE
Département OMIVVAM PROJETS – Projets Port en eaux profondes de Mayumba & Immobiliers
66 Avenue des Champs Elysées – 75008 Paris (France).
Tél. : 33605824223