Percevant le secteur agricole comme un autre moyen fort de renforcement des liens d’amitié entre le Gabon et son pays, l’ambassadeur de Chine a dit être convaincu, le 8 février, que le projet des Zones agricoles à forte productivité (ZAP) du gouvernement gabonais pourrait intéresser, mais aussi attirer beaucoup d’investisseurs chinois.

L’ambassadeur de Chine au Gabon, Li Jinjin chez le ministre de l’Agriculture, Charles Mve Ellah. © D.R.

 

Adopté en 2020, dans sa stratégie d’atteinte de l’autosuffisance alimentaire, le projet de création par le gouvernement gabonais de cinq Zones agricoles à forte productivité dans trois provinces du pays, dont la Ngounié et le Moyen-Ogooué, semble mieux se vendre aujourd’hui, auprès des investisseurs étrangers. Après l’Inde à travers son groupe AOM et les Britanniques de CIITTA, l’ambassadeur de Chine au Gabon, Li Jinjin a manifesté son intérêt de voir ses compatriotes impliqués dans ce projet.

Selon un communiqué du ministère de l’Agriculture de la Sécurité alimentaire chargé de la Valorisation de la Ruralité, Li Jinjin a dit être convaincu que ce projet pourrait intéresser, mais aussi attirer beaucoup d’investisseurs chinois. Une déclaration perçue comme un moyen d’acquérir toutes les informations nécessaires à ce sujet pour la mise en place d’une stratégie de mise en relation entre des investisseurs chinois et le gouvernement gabonais, mais également de la promotion de la politique de diversification de l’économie gabonaise.

En effet, ces Zones agricoles à forte productivité, sont-elles destinées à promouvoir la culture de spéculations vivrières notamment la banane, le manioc, le maïs, le riz et le soja, de même qu’à développer l’élevage (avicole et porcin) à grande échelle. Et leur création aurait été préalablement étudiée à travers des études diligentées et validées par la Commission nationale d’affectation des terres en fonction de leur proximité avec les infrastructures routières et ferroviaires existantes, ainsi que la nature des sols, du relief et du climat.

Rassurant son hôte quant à la sécurisation des terres mises à disposition, le patron de l’agriculture Charles Mve Ellah a précisé que le secteur agricole du Gabon, bien qu’étant dans une phase de réorganisation ouvre ses portes aux investisseurs capables de respecter les clauses de production, d’employabilité, de sécurité alimentaire, environnement, mais aussi et surtout d’atteinte de l’autosuffisance alimentaire.

 
GR
 

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