Le président du parti de l’opposition Gabon Nouveau, Mike Jocktane n’a pas pu effectuer, le 10 juillet le dépôt de son dossier de candidature au Centre gabonais des élections (CGE), car ne pouvant obtenir les documents administratifs manquants à sa procédure, retenus dans le bureau du président de l’institution absent des lieux, vingt-quatre heures avant la clôture de la période des dépôts.

Le président du Gabon Nouveau, Mike Jocktane dit être inquiet de la qualité d’organisation des premières élections générales au Gabon. © D.R.

 

Probablement une pure coïncidence ! Mais, la journée du lundi 10 juillet 2023, retenue pour l’investiture des candidats du Parti démocratique gabonais (PDG) aux différents scrutins électoraux, des élections générales du 26 août prochain, n’a pas fait du mal qu’aux usagers de la route avec les voies bloquées dans le sixième arrondissement, non ! Même les usagers des administrations publiques, sociétés publiques et institutions ont connu leurs lots de désagréments.

Comme dans plusieurs administrations publiques du pays désertées par leurs agents dès 11 heures de la matinée du 10 juillet, le Centre gabonais des élections n’a pu satisfaire les candidats aux élections générales d’août prochain, à l’exemple du président du parti de l’opposition, Le Gabon Nouveau qui n’a pu effectuer le dépôt de son dossier de candidature en absence du président du CGE, Michel Stéphane Bonda. Une situation qui confirmerait l’«amateurisme, les faiblesses» du personnel de cette institution chargée d’organiser les élections.

«Mon inquiétude face à cette situation est grandissante. Le gouvernement a validé le calendrier que lui avait proposé le CGE et apparemment, ils ont du mal à tenir eux-mêmes toutes les échéances qu’ils ont fixées. Aujourd’hui, je n’ai pas pu déposer mon dossier de candidature, parce que le président du CGE n’est pas présent et n’a pas programmé une solution de remplacement. C’est la première fois que l’on organise une élection générale au Gabon et vraisemblablement, ça commence très mal», a déploré Mike Jocktane, assurant vouloir des élections sincères, crédibles qui passent par une organisation, où les failles, les manquements soient considérablement minimisés.

Outre l’absence du président du CGE à son poste, le candidat regrette le non-respect des délais de procédures au niveau du CGE, l’absence de déclaration de fiche de candidature dans les villes de l’intérieur, l’obtention de ces fiches par copinages ou affinités à Libreville, mais également, le manque de volonté du CGE à faire les choses dans la transparence.

Les agents de cette institution ne pouvant garantir à quel moment le président du CGE serait de retour, Mike Jocktane a été invité à repasser le mardi 11 juillet 2023, dernier délai des dépôts. «On me demande de revenir demain, en me disant qu’ils n’ont aucune certitude sur le moment où je pourrai être reçu, parce que le président du CGE a des occupations. Quand on fixe les règles du jeu, on doit les respecter. Il ne doit pas y avoir en permanence, des exceptions, des changements en fonction des dysfonctionnements rencontrés», a indiqué le président du Gabon Nouveau réitérant son inquiétude.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. CYR Moundounga dit :

    Bjr Vraiment ! Amen.

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