Le Coronavirus étant dans sa phase communautaire au Gabon, les autorités en charge de la riposte misent sur le dépistage de masse pour casser la chaîne de contamination. Dans leur démarche, elles entendent réaliser 5000 à 1000 tests par jour.

Les autorités en charge de la riposte comptent augmenter les capacités de dépistage du Covid-19. © D.R.

 

Au Gabon, a laissé entendre le porte-parole du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre la pandémie à Coronavirus (Copil), la capacité de dépistage est de 700 tests par jour. Ce qui semble désormais peu au regard de la vitesse de propagation du virus générée par le passage à la phase communautaire de l’épidémie.

Pour casser la chaîne de propagation, les autorités en charge de la riposte souhaitent largement dépasser ce nombre en augmentant, dans les prochains jours, la capacité diagnostique nationale. Selon le porte-parole du Copil, il s’agira d’installer des laboratoires plus performants afin d’avoir 5.000 à 10.000 dépistages par jour. Soit, la réalisation en un jour, du double des prélèvements réalisés au Gabon depuis le début de la pandémie le 12 mars, au 12 mai. «L’objectif est de faire en sorte que le dépistage soit actif car plus vite nous connaitrons notre statut, plus vite nous serons pris en charge», a déclaré Guy-Patrick Obiang. «Il n’est pas bien que nous nous rendions dans les hôpitaux lorsque nous sommes à un stade avancé de la maladie», a-t-il ajouté, signifiant qu’à ce stade, le pronostic vital est souvent engagé.

Quelques facteurs d’alerte

A juste titre, il a indiqué que 22% des cas présentent une toux fébrile. «C’est le principal mode d’alerte», a dit Guy-Patrick Obiang. A cette toux, s’ajoutent les douleurs thoraciques, les difficultés respiratoires suivies de fatigues, la perte du goût ainsi que la perte de l’odorat. «Il y a également des céphalées. Très souvent les patients disent qu’ils ont le paludisme et avec les difficultés sanitaires, ils appellent le 1410», a déclaré Guy-Patrick Obiang.

Pour les autorités en charge de la riposte, l’enjeu aujourd’hui est la prise de conscience collective des populations afin que l’épidémie soit éradiquée. D’où la mise en place d’un cadre réglementaire qui les contraindrait à le faire. «Les gens responsables ne vont pas être exposés à cause de l’irresponsabilité de certaines personnes».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Serge Makaya dit :

    MÊME CES TESTS SONT DANGEREUX. QUE CE SOIT LES TESTS OU LES VACCINS, C’EST UN PIÈGE. VOUS ALLEZ RECEVOIR DANS VOTRE CORPS LEURS SALETÉS.

    AUTRE CHOSE: ILS AUGMENTENT LE NOMBRE DE « CONTAMINÉS », JUSTE POUR NOUS FAIRE PEUR ET NOUS INCITER AINSI À FAIRE LE DÉPISTAGE ET/OU LE VACCIN. N’Y ALLEZ PAS. ILS N’ONT PAS FAIT D’ESSAIS DE LEURS VACCINS EN FRANCE POURQUOI ?

    POUR CES GENS, VOUS NE VALEZ RIEN À LEURS YEUX. JE VOUS LE RÉPÈTE UNE DERNIÈRE FOIS : NE VOUS FAITES PAS VACCINER NI DÉPISTER.

    AU CAMEROUN, ACTUELLEMENT, UN ÉVÊQUE À TROUVÉ UN REMÈDE NATUREL COMME À MADAGASCAR. FAITES-VOUS SOIGNER À LA CHLOROQUINE QUE NOUS AVONS BIEN CONNU PAR LE PASSÉ, OU AVEC DES PRODUITS NATURELS COMME LE COVID ORGANIC DE MADAGASCAR, OU ENCORE CE REMÈDE NATUREL DU CAMEROUN.

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