Pour pallier la carence en enseignants dans les établissements scolaires publics, le ministère de l’Éducation nationale exhorte les proviseurs, les censeurs et d’autres responsables administratifs à reprendre le chemin des classes pour combler ce déficit. Le secrétaire général dudit ministère a lui-même donné l’exemple cette semaine au lycée d’application Nelson Mandela de Libreville.

La ministre de l’Education nationale, Camelia Ntoutoume Leclercq, et sa déléguée Aubièrge Sylvine Ngoma, le 4 janvier 2023, à Libreville. © Com. gouvernementale

 

Alors que le deuxième trimestre a démarré, plusieurs établissements scolaires publics à Libreville comme à l’intérieur du Gabon manquent encore d’enseignants, particulièrement dans les matières scientifiques (mathématiques et physique). Pour pallier ce «déficit énorme» qu’il reconnaît volontiers, au même moment qu’il procède à l’intégration de certains professeurs, le ministère de l’Éducation nationale invite les responsables administratifs actuels à «mettre la main à la pâte».

«Au niveau du ministère, nous allons sensibiliser aussi bien les chefs d’établissements que les directeurs généraux et les directeurs à ce que chacun prenne une classe et y dispense des cours», a annoncé, vendredi 6 janvier, le secrétaire général du ministère de tutelle qui a tenu lui-même à donner l’exemple en allant dispenser le même jour un cours de mathématiques aux élèves de 2nde S, au lycée d’application Nelson Mandela de Libreville.

Valentin Mbouma d’ailleurs souhaité rappeler que première vocation de ces responsables des lycées et collèges, c’est l’enseignement. «Il faut que les enseignants qui sont détachés de la craie y repartent et enseignent les enfants», a-t-il poursuivi tout en promettant d’être «strict» sur la question, y compris pour les localités de l’intérieur du pays. Il a dit compter sur les directeurs d’académie provinciale pour relayer les directives de la hiérarchie.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Peter NZAMBA dit :

    Un adage bien connu dit:  » C’est l’oiseau qui oublie le piège, mais le piège n’oublie pas l’oiseau ». Quand on décide, unilatéralement de geler les embauches à la fonction publique, en supprimant, pendant de longues années le concours d’entrée aux écoles de formation de fonctionnaires dont, l’ENS et l’ENSET, il est normal que 5 années après, on se retrouve avec un déficit criard d’enseignants.

    C’est un crime contre l’éducation! Par cette mesure, le gouvernement de la république avait amorcé la mort à petit feu de l’ECOLE au Gabon. En 14 ans l’école gabonais a perdu de sa superbe. Vive le PDG pour qui les mamans gabonaises vont bouger le popotin et se battre en tendant la main, récupérer un 5000 F Cfa après avoir attendu des heures durant l’arrivée d’fantomatique distingué camarade président, qui ne sera resté dans la sale que 15 mn.

    Comme dit notre frère Chamberlain, c’est « CASH »!

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