Dans une déclaration le 2 mars, des partis politiques de la majorité et de l’opposition membres du Conseil national de la démocratie (CND) appelaient à une paix des braves soutenue par un contrat social et impliquant entre autres, le respect des accords politiques d’Angondjé. Disant n’avoir pas été associé, le Parti démocratique gabonais (PDG) dit ne pas s’y reconnaître.

Jérôme Kwenzi-Mikala, vice-président de la majorité au CND. © D.R.

 

Au Gabon, depuis la fin du dialogue politique d’Angondjé tenu en 2017, les partis politiques y ayant participé attendent l’application totale des décisions prises. Le 2 mars à travers une déclaration commune, ces partis politiques issus aussi bien de la majorité que de l’opposition et membres du Conseil national de la démocratie (CND), ont d’ailleurs interpeller le président de la République pour le respect impérieux de ces accords politiques signés par la classe politique gabonaise en signifiant que «leur application sélective est source de discordes et de tensions, et partant, source des violences qui mettent en mal notre démocratie encore balbutiante et notre vivre ensemble», estimaient les partis politiques qui regrettaient tout aussi que  le CND soit écarté de toute réflexion.

Les acteurs politiques déploraient en outre le contexte sociopolitique tendu depuis 2016 et appelaient «toutes les forces vives de la Nation, à une paix des braves, soutenue par un contrat social». Dans un contexte rendu plus lourd par les restrictions gouvernementales anti-covid ayant donné lieu à la « Révolution des casseroles », les hommes politiques suggéraient au gouvernement de faire la lumière sur les dérapages ayant entraîné deux décès au deuxième jour de cette révolution, et rappelaient aux Forces de défense, leur devoir de protection.

Estimant entre autres que dans la déclaration commune des acteurs politiques «les forces de défenses et de sécurité sont accusées d’avoir agressé de paisibles citoyens», le vice-président de la majorité au CND a, à la suite de la déclaration commune, fait une déclaration pour dédouaner son parti, le Parti démocratique gabonais (PDG).

«Le PDG, chef de file de la majorité, n’ayant été associé ni de près ni de loin à cette rencontre et à la rédaction de cette déclaration ne se reconnaît nullement dans les propos tenus et fustige le non-respect de la concertation, gage d’une meilleure collaboration par certains partis de la majorité», peut-on lire dans la déclaration de Jérôme Kwenzi-Mikala.

 
GR
 

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