Décentralisation : Libreville à l’heure de l’adressage
La municipalité de Libreville est actuellement engagée dans une opération de définition d’adresses, censée moderniser et faciliter l’accès aux services urbains.
A l’instar des grandes capitales africaines, Libreville a connu une croissance urbaine très importante. Cette expansion s’est souvent déroulée dans un contexte désordonné, caractérisé, entre autres, par l’absence de système de repérage dans la ville. La volonté des autorités municipales est, à l’heure actuelle, d’améliorer les services et la gestion urbaine. D’où l’annonce par la municipalité de Libreville, en partenariat avec l’Association internationale des maires francophones (AIMF) et l’Union européenne (UE) de travaux de modernisation pour faciliter l’accès aux services urbains. Elle lance, à cet effet, une opération d’adressage. Cette dernière devrait permettre de localiser, sur le terrain, les parcelles et habitations, c’est-à-dire définir son adresse à partir d’un système de cartes et de panneaux mentionnant la numérotation ou la dénomination des rues et des constructions.
L’adressage peut être étendu aux réseaux et services urbains. Autrement dit, on peut non seulement donner une adresse à une construction mais aussi à un «objet urbain» ponctuel comme une borne-fontaine, un lampadaire public, une station de taxi, etc. Cependant il ne s’agit pas d’une simple opération de signalétique. C’est plutôt une base indispensable pour la gestion urbaine. Les outils mis en place à l’occasion de l’opération d’adressage sont autant de vecteurs d’amélioration de la gestion urbaine et municipale. Cette opération a pour objectif l’amélioration de la fiscalité locale, la mise en place d’un suivi et d’une aide à la programmation urbaine en matière de voirie, réseaux divers et équipements, l’établissement des listes électorales et la zone géographique des bureaux de votes, la lutte contre les épidémies en «temps réel». Elle facilite également le travail des concessionnaires des réseaux : électricité, eau, télécommunications.
A titre d’exemple, les usagers disposeront désormais d’une adresse telle que «Toussaint Owono Moussavou 26, rue 2.152.LC Libreville Gabon ou Chantal Revignet Mba 354, avenue Jean Paul II Libreville Gabon», a souligné la mairie de Libreville. Toutefois, cet objectif repose sur trois éléments complémentaires avec la réalisation d’un plan complet et informatisé de la ville, la réalisation d’une enquête systématique qui donne l’opportunité d’un recueil important d’informations urbaines et démographiques et la constitution d’un fichier d’adresses, intégré dans un logiciel spécifique permettant le traitement et la mise à jour des données de l’enquête.
Aussi cette opération implique-t-elle certaines questions sur lesquelles devront cogiter les responsables municipaux. Combien ça coûte ? Qui doit prendre en charge l’opération ? Quel quartier doit-on adresser ? Quelle codification doit-on attribuer aux rues ? Que doit-on adresser ? Qui des s’occuper des poses des panneaux et des plaques ?
12 Commentaires
Très bonne initiative. Commencez par Boston City (derrière la prison), puis Kingélé et Ntsibi-Ntoss.
Bon courage,
Le président nous met a l heure de la civilisation.
La civilisation chez nous qu El bonne chose
Ca s’appelle mettre la charrue avant les boeufs. Comment peut-on parler d’adressage dans une ville non tracee. Toutes les villes qui ont cet adressage ont des routes qui s’intercedent entres elles. En vol d’oiseau ca forme des carreaux entre les habitations, d’ou dans l’adressage il y a le nom de la rue ou ruelle avec le numero. Le maire Damas Ozimo avait entrepris un projet similaire qui a plus profiter aux fabricant de plaques (qui avait d’ailleurs l’exclusivite) qu’on a colle dans certaines parcelles au centre-ville uniquement. Ca sent une operation de bouffage, les Emergents ont verrouilles les circuits de « mangements » avec la Bop (budget par objectif de programme), il faut de l’inspiration pour avoir le gain.
lepositif a raison,commencez par mettre à contribution le BULL, la Niveuleuse, et le goudron pour tracer les routes,oublier less milliards de dédommagement car dans les AKEBES, derriere la Prison, Atsi tsosso, Kinguélé, j’en passe vous aurez fort à faire car il vous faudra toute l’armée Gabonaise pour contenir la furie des délogés, après quoi vous passerez à cet adressage, sinon c’est une opération pour bouffer.
Wait and see, si ce n’est un nouveau gouffre à sous créé par l’hôtel de ville, comme les gabonais en ont la bonne expertise.
Mdr! Avec quel plan cadastral? Adressez-vous aussi aux bas-fonds, aux matitis de Rio, Venez-voir et autres. Toujours cette émergence de façade…
effectivement c’est une bonne initiative. et arrêtez avec le pessimisme . oui kinguele et les autres quartier y auront droit
Voilà ce qu’on attend des hommes c’est les idées et bonne initiative
Franchement entendre certains compatriotes dire ici que c est une bonne chose prouve à suffisance qu ils ne savent même pas de quoi il s agit. d autres compatriotes à juste titre ont parlé de mettre la charrue avant les boeufs. Oui on ne met jamais en place un tel système sans d abord mettre en place un véritable plan d occupation des sols. Autrement dit chez les autres il faut que la ville obéisse à un plan D’urbanisation qui veut que chaque maison soit à côté d une rue ou d une route.est ce le cas des akebe ou kinguele Atsibe tsos? Non cela veut dire qu il faille redessiner la carte de libreville en créant des routes dans chaque quartier et en faisant en sorte que chaque maison soit à côté d une rue ou ruelle. ensuite il faut attribuer des noms à chaque rue et boulevards puis codifier les arrondissements et les villes. Exemple à paris lorsqu on.met mr x Jean marie 12 rue Marius faure 75001 paris cela veut dire que mr x habite à la rue Marius faure au numéro 12 dans le 1 er arrondissement de Paris. Car 75 étant le code paris 001 le prémier arrondissement . Or que va t on dire de mr ndong ou mbadinga qui habite dans le bas fond de cocotier ou kinguele sans voie d accès ni ruelle ni route?franchement il faut arrêter ce desordre qui va encore enrichir d autres personnes. C est déjà un projet appelé à mourrir. Le véritable problème. Réside dans l urbanisation de la ville et la viabilisation des parcelles afin que chaque terrain soit à côté d une voie d accès. Tout le reste n est que du bidouillage et de la poudre aux yeux. Ça ne va pas marcher. Le premier projet qui allait dans ce sens a échoué. Celui ci échouera aussi. Sauf dans les poches de ses promoteurs il va réussir à les engraisser.
Belle initiative pour Libreville la belle ! On ne dira plus au taximan de nous laisser au 3eme badamier après le malien avant la 2ème pompe…
Je salue cette initiative.