Pour l’équipe nationale de cyclisme, qui s’apprête à enregistrer une énième défaite, les carottes sont quasiment cuites, alors que le coup d’envoi de la 10e édition de la Tropicale Amissa Bongo sera donné le 16 février 2015.

© osskama.org

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Si des pays africains, à l’instar du Burkina Faso ou de l’Erythrée dont un des coureurs, Mekseb Debesay, a été élu cycliste de l’année 2014, ont pris la mesure de la compétition, tout en se bonifiant au fil des précédentes éditions, d’autres, comme le Gabon, semblent n’avoir tiré aucune leçon des neuf éditions précédentes de la Tropicale Amissa Bongo. Cette course paraît peu intéresser les dirigeants de la Fédération gabonaise de cyclisme (Fegacy), qui semblent surpris à chaque fois par cet événement. Et ce n’est pas Mathias Bakpé qui dira le contraire.

Désabusé et désormais certain que ses poulains ne feront pas de miracle au cours de cette 10e édition, qui démarre le 16 février 2015 par l’étape Bongoville-Moanda, le directeur technique national s’est plaint du retard dans la mise à disposition des moyens financiers et logistiques nécessaires à la préparation des cyclistes. Une tradition dans le milieu, dit-on. «C’est toujours à la dernière minute qu’on nous donne les moyens pour nous préparer», s’est-il offusqué au cours d’un entretien accordé au quotidien L’Union (n°11754) depuis Bongoville, lieu de la mise au vert des Gabonais. «Nos cyclistes se préparent dans des conditions difficiles», a-t-il ajouté, accusant au passage l’absence de compétitions internationales pour pallier le faible niveau de l’unique championnat organisé au niveau national. Même les potentialités décelées chez le jeune Geoffroy Ngandamba, champion du Gabon sur route et au contre-la-montre, ne suffiront pas à faire bonne figure ou venir en appui à l’expérience internationale de Moulengui et Mouckagni, si nécessaire à l’équipe.

De plus, 22 jours de préparation pour une compétition internationale, sont loin d’être suffisants ! Le DTN et son directeur sportif, Sylvain Mackosso Mihindou, ne le savent que trop bien. «En peu de temps, on ne peut pas bâtir une équipe représentative et compétitive», a tout simplement convenu Mathias Bakpé, craignant une humiliation. Pourtant, à ce qui semble, c’est bien une humiliation en règle que l’équipe gabonaise s’apprête à subir à l’occasion de la 10e Tropicale Amissa Bongo, longue de 954 km jugés «sélectifs» par le DTN, qui a indiqué : «Nous avons travaillé en conséquence afin d’éviter d’être ridicules.» Sentant sa défaite prochaine, il a par ailleurs tenu à rappeler aux dirigeants qu’«il faut six mois de préparation active» pour espérer avoir ses chances dans une telle compétition. Néanmoins, l’expérience des coureurs comme Frédéric Obiang, presque trop vieux pour continuer, devrait permettre de rêver un peu, alors que le staff le voit déjà dans le top 20 final. Un vœu qui pourrait faire glousser quelques-uns.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Beauty 1 dit :

    S’il faut attendre à chaque fois les moyens de l’Etat pr chacune des tropicales, on ne gagnera jamais! prkwa ne pas se préparer avk le matos précédent en prévision de la prochaine tropicale pour être au top? l’Etat n’est pas toujours fautif! je ne comprend pas le mank d’ambition de certains gabomas… on va toujours donner l’argent aux autres!? Chak année!? ras-le-bol!

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