Crise sociale à Gabon Telecom : Poursuite des négociations
La direction et le personnel de l’opérateur de téléphonie ont lancé le processus de révision de la convention d’établissement, œuvrant ainsi à la mise en pratique de la feuille de route arrêtée il y a trois mois.
Après la distribution des 5% du bénéfice réclamés par les agents afin de régler une partie du différend qui les oppose à la direction, Gabon Telecom a consenti à passer à la deuxième phase du règlement du litige qui n’a que trop duré. Le 18 septembre courant, en présence d’un représentant du ministère du Travail, la direction et le Syndicat national des télécommunications (Synatel) se sont à nouveau retrouvés. «C’est une étape importante dans la vie d’une entreprise», a déclaré le directeur général de Gabon Telecom, ajoutant : «La convention d’établissement permet de s’adapter au nouveau contexte, avec l’ouverture des télécommunications à la concurrence et à l’évolution rapide des technologies, notamment la 4G et l’optique qui sont en plein développement».
Perçue comme une réponse de plus aux différentes revendications du personnel et comme la mise en pratique de la feuille de route arrêtée au mois de mai dernier, «cette convention offre des opportunités de développement et de promotion à l’ensemble des collaborateurs de Gabon Telecom afin d’accompagner cette évolution technologique». Du moins selon Abderrahim Koumaa. Pour sa part, Franck Ondo Metogo, conseiller du ministre du Travail, chargé du Dialogue social, a appelé aux efforts, au respect et à la compréhension mutuelle. «La révision d’une convention d’établissement implique souvent que les différents partenaires veuillent tirer chacun le maximum d’intérêts, alors qu’il faut chercher le juste milieu et le compromis», a-t-il fait remarquer. «Cette convention permettra également une refonte du système de rémunération avec une grille salariale unique pour tout le personnel» a renchéri Abderrahim Koumaa, non sans espérer que les négociations se déroulent dans «un esprit de concertation et de partenariat», en vue d’aboutir à la signature de la convention dans les meilleurs délais. «Nous espérons seulement que le texte qui aboutira satisfera le personnel et l’employeur afin que ce problème soit définitivement réglé et qu’enfin, au sein de notre entreprise, règne un climat de travail idéal pour le bien-être de l’entreprise» a répondu Brice Darius Mbele, le secrétaire général adjoint du Synatel, avant de recevoir le projet de convention des mains du directeur général.
1 Commentaire
…un syndicaliste est injustement licencié dans cette boite, et on trouve le moyen de mettre en valeur le coupable DG, don l’unique but est de vous faire avaler la pillule. Que ministère du travail fasse d’abord respecter la loi.
J’espère que son adjoint, sur la photo, a obtenu la réintégration de son Chef.