En proie à quelques tensions en son sein depuis plusieurs mois, l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique centrale et à Madagascar (Asecna) n’entretient pas moins de bonnes relations avec l’État gabonais, a assuré son directeur général Mohamed Moussa qui a été reçu en audience cette semaine par le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze.

Mohamed Moussa, le DG de l’Asecna, le 26 mai 2023 à Libreville. © Capture d’écran/Gabon 1ère

 

À l’Asecna, le feu couve depuis plusieurs mois. La hiérarchie et l’Union des syndicats des contrôleurs aériens (Usycaa) sont en discussion, avec au centre de celles-ci les 19 revendications formulées en 2022 par le groupement syndical. Si le climat semble s’être apaisé au sein de l’Agence, la direction générale assure que cette situation n’a en rien affecté ses relations avec l’État gabonais.

«Il y a eu quelques remous malheureux ici qui ont laissé penser qu’il se passait des choses graves dans l’aéronautique gabonaise. Nous sommes donc venus faire le point avec Monsieur le Premier ministre et rappeler que les relations entre le Gabon et l’Asecna sont excellentes, elles sont au beau fixe», a déclaré Mohamed Moussa qui a été reçu en audience, vendredi 26 mai à Libreville, par Alain-Claude Bilie-By-Nze.

Le directeur général de l’Asecna a d’ailleurs informé que les «quelques malentendus» enregistrés l’année dernière au sein de l’Agence ont «entièrement» été résorbés. Aussi, disant être parti sur de nouvelles bases avec les autorités gabonaises, l’Asecna indique travailler actuellement sur le projet du Gabon du développement de l’aéroport de Libreville et la réhabilitation des aéroports de l’intérieur du pays, notamment à Oyem, Makokou et Lambaréné où Mohamed Moussa a reconnu qu’«il y a des soucis réels».

 

 
GR
 

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