Covid-19 : Les agents du Copil de l’ADL réclament 7 mois d’arriérés de primes

Une trentaine d’agents du ministère du Tourisme et quelques jeunes bénévoles ayant servi dans le cadre du Copil affecté à l’aéroport de Libreville (ADL) observent depuis vingt-quatre heures un sit-in, au sein de l’aéroport, pour réclamer le paiement de 7 mois d’arriérés de primes.

Ces agents du Copil de l’ADL réclament 7 mois d’arriérés de primes. © D.R.

En cessation d’activité depuis l’annonce de la levée de l’ensemble des mesures anti-Covid, les agents du Comité de plan de veille et de riposte contre l’épidémie de coronavirus au Gabon (Copil), chargés de la mise en quarantaine des passagers de l’aéroport de Libreville, sont abandonnés à leur triste sort avec 7 mois d’arrières de primes. Il s’agit d’une trentaine d’agents publics du ministère du Tourisme et de quelques jeunes bénévoles.

En effet, dès l’annonce de la fin des mesures restrictives mises en place pour lutter contre le Covid-19, les responsables du site de l’ADL ont fondu dans la nature, les laissant sans information sur le paiement des arrières de primes. « Lorsque nous avons été affectés ici pour mettre en œuvre cette mission, il nous a été clairement dit que nous devions percevoir des primes, étant donné que nous sommes des agents publics pour les uns, et des bénévoles pour d’autres. Et depuis le mois de juin 2021 jusqu’à ce jour, nous n’avons perçu que 2 mois de primes. Il nous reste donc 7 mois non perçus », a déclaré la coordonnatrice adjointe de la mise en quarantaine des passagers de l’ADL, Carla Legnongo.

Pour ces agents qui ne comptent pas lever leur mouvement de protestation, encore moins quitter l’aéroport de Libreville sans le paiement de leurs primes, ils n’auraient jamais été informés officiellement de l’arrêt de leur mission. «Nous exigeons du gouvernement le paiement de nos émoluments. Pendant que tout le monde était caché dans leurs maisons, nous étions ici sans moyens d’accompagnement face à un ennemi invisible. Nous avons exposé nos vies en étant en poste de 5h à 24h sans interruption», a exigé Carla Legnongo.