Covid-19 : Lee White impose le vaccin obligatoire aux Eaux et Forêts au mépris de la parole d’Ali Bongo
A travers une note d’information ce 28 juillet, le secrétaire général du ministère des Eaux et Forêts sur instruction du ministre Lee White, conditionne les missions de travail à l’intérieur du pays par l’obligation du vaccin anti-Covid, alors que la vaccination n’est pas obligatoire au Gabon. Un passage à force qui viole allègrement la loi en la matière.
Alors que le feu couve toujours au ministère des Eaux et Forêts, le secrétaire général a soufflé sur les braises le 28 juillet. Dans une note à l’endroit des agents du ministère, Michel Ngueba Koumba a, au nom du ministre Lee White, annoncé que «toute mission à l’intérieur du pays est désormais conditionnée à la présentation du carnet de vaccination à la Covid-19». Si le président Ali Bongo affirmait «je tiens à rappeler à tous que le vaccin n’est pas obligatoire, mais fortement recommandé par les autorités sanitaires nationales et internationales», on semble chaque jour un peu plus s’éloigner de cette orientation tant certains, à l’instar du ministre des Eaux et Forêts, certains opérateurs économiques et autorités administratives, privilégient l’obligation plutôt que l’incitation.
Total Gabon a annoncé la couleur en imposant le vaccin anti-Covid à ses travailleurs. Plusieurs restaurateurs ont emboîté le pas en faisant autant pour leurs employés. Dans les couloirs du Copil-Coronavirus, il se susurre que les responsables imposent la vaccination aux agents au risque de couper leurs primes. La Confédération patronale gabonaise (CPG) qui a récemment recadré Total est très précise sur la question. Si elle obtenu un service à la carte pour la vaccination des employés de ses entreprises affiliées, la vaccination n’est pas obligatoire et aucune entreprise ne peut l’imposer à ses employés a martelé son président.
Le passage en force de Lee White n’est pas du goût de tous, d’aucuns se demandent si ce ministre est au-dessus du gouvernent pour imposer une telle décision qui revient sur la parole d’Ali Bongo. «Va-t-on imposer la vaccination à toute ou une partie de la population ?». Le ministre des Eaux et Forêts est-il en mission commandée pour imposer une telle obligation ?
Les regards sont désormais tournés vers le chef du gouvernement pour une clarification appropriée. Contrairement à une partie de la planète qui a dû imposer le vaccin à certaines catégories pour faire face à une recrudescence avérée des contaminations, le Gabon n’est pour ainsi dire, pas confronté à hausse des contaminations. Le pays ne compte que 68 cas actifs sur l’ensemble du territoire national dont aucun cas dans 3 provinces, moins de 10 cas dans 4 provinces, 17 cas dans l’Ogooué-Maritime et 37 cas dans l’Estuaire.
«Les chiffres du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus (Copil-Coronavirus) en font fois», a déclaré un syndicaliste qui décrie cette obligation de vaccination. «Pourquoi obliger le vaccin alors qu’on peut toujours effectuer un dépistage hebdomadaire», s’est-il interrogé. La question de la vaccination obligatoire pourrait diviser l’opinion gabonaise qui appréhende mal l’opportunité d’une telle obligation dans un contexte marqué par une baisse considérable du nombre journalier de cas positifs. Cette décision pourrait bien faire sortir les eaux des forêts du lit de la seule rivière white de l’Ogooué-Ivindo.
3 Commentaires
Lui au moins saint où se trouve le vrai Ali Bongo : dans un cercueil, en attente d’une inhumation.
Diarra tu pense que la mort que tu souhaite a l’autre tu ne viendra pas 150ans ou même moins dev90 ans ta haine va redire tes jours de vie sur cette terre.
Pardon, rassurez moi, il est docteur hein ?
Il n’y a que 64 cas actif sur 2 millions de gabonais.
Même la polo ou le rhume ont plus de cas actifs ?