Le gouvernement a annoncé une vaste campagne de sensibilisation pour la lutte contre la propagation du Covid-19. Il a décidé de vulgariser les tests antigéniques, aussi bien dans les hôpitaux publics que privés ainsi que dans les établissements scolaires où les élèves se feront désormais dépistés.

Le dépistage du Covid-19 s’invitera désormais à l’école. © D.R.

 

Face à la hausse du nombre de cas testés positifs au Covid-19, depuis le mois de décembre, le gouvernement a décidé d’intensifier les campagnes de sensibilisation et de dépistage. Dans sa démarche, le gouvernement entend rendre le dépistage obligatoire pour les personnes qui se font consulter et qui présentent des symptômes grippaux. «Nous avons commandé un lot important de tests de dépistage rapide antigénique. Ces tests vont être vulgarisés dans les hôpitaux, les centres de santé et les cliniques privées afin que nous puissions les rendre obligatoires dans les toutes prochaines semaines, pour toutes les personnes qui consultent et qui présentent une fièvre, une toux, un mal de gorge et des douleurs articulaires», a déclaré le 23 janvier, le ministre de la Santé.

Selon Guy-Patrick Obiang, cela permettra de vite savoir si ces personnes sont contaminées au Covid-19 ou pas, d’autant plus que ces tests antigéniques permettent, au bout de 15 à 30 minutes, de savoir si la personne est contaminée ou pas. Toutes les personnes présentant des symptômes grippaux devront y passer, y compris les jeunes. Ces jeunes, qui à en croire le ministre de la Santé, sont de plus en plus contaminés. Bien qu’étant asymptomatiques, ils sont des vecteurs de la propagation du virus au sein de leurs familles.

Le gouvernement mise donc sur la sensibilisation et le dépistage dans les établissements scolaires. «Nous allons mettre en place des unités de dépistage dans les établissements scolaires, parce que nous enregistrons quelques cas d’élèves contaminés», a-t-il déclaré.

Dépistage des élèves

Les unités de dépistage feront leur retour dans les quartiers. © D.R.

Dès la semaine du 25 janvier, les infirmières qui sont affectées dans les écoles seront formées au dépistage du Covid-19. «Nous mettrons à leur disposition des tests antigéniques qui au bout de 15 à 30 minutes permettent de savoir si la personne est contaminée ou pas, et il y aura un diagnostic de confirmation qui sera fait avec des tests PCR», a-t-il expliqué. Si plusieurs personnes se plaignent de la longue attente des résultats après le test PCR, il a annoncé qu’au courant de la même semaine le Premier ministre organisera une réunion avec les responsables des laboratoires, sur la réduction des délais de délivrance des résultats.

«Il y a des gens qui font des examens et 7 jours après n’ont pas leurs résultats et quand ces personnes sont contaminées par le Covid-19, il est difficile de pouvoir limiter les dégâts», a reconnu le ministre de la Santé. Il a également annoncé la poursuite du dépistage communautaire avec les unités mobiles dans les quartiers. Dès la semaine du 25 janvier, ces unités pourront permettre aux volontaires de faire le dépistage PCR mais aussi les tests antigéniques aux personnes qui présentent les symptômes grippaux.
 
GR
 

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