Covid-19 : 8 nouvelles guérisons et 10 nouveaux cas positifs au 22 avril

Au Gabon, 10 nouveaux cas positifs au Covid-19 ont été déclarés le 22 avril. Parallèlement, 8 nouvelles guérisons ont été annoncées. Ce qui porte à 166 le nombre total de cas positifs dans le pays parmi lesquels, 24 guérisons et un décès. Le pic de la maladie n’est pas encore atteint et plus de 600 prélèvements sont en cours d’analyse.

Guy-Patrick Obiang. © Info Covid-19

Le Gabon a enregistré le 22 avril, 10 nouveaux cas positifs et 8 nouvelles guérisons des patients atteints du Covid-19.  Ce qui porte à 166 le nombre de cas déclarés positifs dans le pays. Au nombre de ces cas, 24 guéris et un décès. Selon le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre le Covid-19 au Gabon (Copil- Coronavirus), plus de 80% des patients sont asymptomatiques.

N’ayant ni fièvre ni toux ni difficulté respiratoire, ils sont des porteurs sains du Covid-19 et leur prise en charge peut se faire à domicile de manière encadrée par des mesures sanitaires strictes. En fonction des cas et des conditions de vie des personnes contaminées, certains patients devraient regagner leurs domiciles.

Plus de 600 prélèvements en cours d’analyse

Plus de 600 prélèvements dont 24 en provenance de Port-Gentil sont en cours d’analyse, informe le Copil qui indique qu’une stratégie de dépistage actif a été mise en place autour des cas positifs. Le Copil qui souligne que le Gabon n’a pas encore atteint le pic de l’épidémie, insiste sur le fait que l’augmentation progressive des nouveaux cas est une règle dans toutes les épidémies à cause du caractère contagieux des vecteurs. «La clé de la réussite pour limiter la propagation est la prévention», a déclaré le porte-parole du Copil.

Selon Guy-Patrick Obiang, cette prévention exige de s’approprier et de respecter les mesures et gestes barrières. «Cette prévention concerne surtout les personnes de plus de 65 ans, les personnes diabétiques, hypertendues, insuffisants rénaux, asthmatiques, les patients atteints de tuberculose, du VIH et ceux souffrant du cancer», a-t-il souligné. Pour le Copil, la nécessité de faire le test de dépistage est impérieuse pour prévenir les complications en cas de co-infection.