Cotisations sociales : La nécessité de faire mieux en 2024
Les promesses faites par les nouvelles autorités du Gabon aux retraités et aux populations qui attendent une meilleure prise en charge nécessitent que les différents établissements chargés de recouvrer les cotisations sociales fournissent plus d’efforts qu’auparavant. Le pays table sur une hausse de plus de 5% des recettes, y relatives.
En termes de cotisations sociales, les autorités de la Transition s’attendent à ce que les recouvrements soient mieux organisés en 2024, mais surtout qu’ils rapportent un peu plus que l’année dernière. Si la Loi de finances de 2023 avait tablé sur 36 372 096 042 francs CFA, ceux-ci devraient permettre à l’État d’engranger 38 296 427 044 francs, soit 1 924 331 002 francs de plus cette année, conformément au Projet de loi de finances actuellement sur la table du Sénat.
Cette hausse de 5,3% des recettes liées aux cotisations sociales devrait être possible notamment grâce aux cotisations retraite, y compris celles prélevées sur les agents publics en détachement. De 25 592 125 892 francs CFA dans la Loi des finances de 2023, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et la Caisse des pensions et des prestations familiales des agents de l’État (CPPF) doivent recouvrer jusqu’à 27 516 456 894 francs en 2024, soit une hausse de 7,5%. Pour la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), l’objectif reste le même cette année : 10 770 970 150 francs CFA.
Au regard des chiffres rendus publics en novembre dernier par le ministère de l’Économie et des Participations, tout laisse penser que ces objectifs seront atteints. Après 100 jours, le gouvernement avait en effet profité du paiement de la dette intérieure de l’État à environ 300 entreprises pour recouvrer 6,13 milliards de francs CFA au bénéfice de la CNSS et 7,73 milliards de francs CFA au profit de la CNAMGS.
0 commentaire
Soyez le premier à commenter.