Sous le thème « la corruption dans le secteur Forêts et environnement », la journée nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite a été célébrée le 9 décembre à Libreville. Dans un contexte marqué par plusieurs scandales dans le secteur, le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNCCLEI) a déclaré qu’il appliquera la tolérance zéro à l’encontre des corrompus et corrupteurs, quel que soit leur statut.

Le président de la CNCCLEI (droite) et le ministre délégué aux Eaux et forêts (droite), le 9 décembre. © D.R.

 

Sixième secteur prioritaire sur les dix retenus par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), dans le cadre de la stratégie de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, le secteur forêts et environnement a été cœur de la célébration de la journée nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, le 9 décembre à Libreville. «Le thème retenu cette année est la corruption dans le secteur forêts et environnement», a déclaré le président de Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNCCLEI) qui défini la corruption comme un acte criminel et immoral. «La corruption est la trahison ultime de la confiance publique», a ajouté Nestor Mbou.

Alors que le secteur est souvent au centre des scandales particulièrement liés au bois, Nestor Mbou a indiqué que «le bois est l’un des piliers de l’économie gabonaise». «Pour sa pérennisation, il faut adopter des comportements vertueux» a-t-il avancé, prévenant par ailleurs qu’il appliquera la tolérance zéro pour  les personnes qui se rendront coupables de corruption et ce, quel que soit leur statut. «Désormais, à tous les échelons de l’Etat, chaque acteur est exposé à la rigueur de la loi», a-t-il dit. «Face aux délits économiques quels qu’ils soient, il n’y a ni menu fretin ni gros poisson. Tous passeront par les fourches caudines de la justice», a averti le président de la CNCCLCEI dont la structure compte jouir de ses prérogatives en mettant en branle le dispositif normatif qui lui donne entre autre, le droit de lever le secret bancaire, d’entendre les personnes considérées comme indélicates.

«Nous avons un certain nombre de procédures qui constituent des étapes à risque dans le cadre de la corruption et de l’enrichissement illicite. Il s’agit de toutes les étapes liées au contrôle sur le terrain, au constat des infractions», a expliqué Stanislas Stephen Mouba, directeur général de l’Environnement et de la protection de la nature.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. diogene dit :

    Bravo ! On va savoir où passe l’argent du pétrole ! Surtout la commission-dessous de table de la famille au pouvoir depuis un demi siècle.

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