Le Gabon ne célèbre pas ce 17 avril la journée nationale de la femme du fait du Coronavirus. Si la journée est tout de même déclarée fériée, aucune allocution n’a été faite par le gouvernement à l’endroit des femmes. Sur sa page Facebook, Sylvia Bongo a tout de même rendu hommage à la femme gabonaise.

Bien que dans l’ombre, Sylvia Bongo a rendu hommage à la femme gabonaise. © D.R.

 

Ni discours, ni manifestations et encore moins de paillettes pour la journée nationale de la femme, célébrée le 17 avril de chaque année depuis 1998, en raison du Covid-19. Confinée, cette journée fériée se célèbre dans l’ombre et sans éclat.  Certains l’ont célébré via leurs terminaux, en envoyant quelques « textos » à leurs proches de sexe féminin.

Du côté du gouvernement qui n’a prévu aucune manifestation, pour être conforme aux mesures prises dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19, aucun écho n’a retenti. Dans ce pays où l’épidémie de Coronavirus, selon les chiffres officiels, gagne du terrain quand bien même on parle de 100% de guérison clinique, le ministre en charge des questions des femmes n’a prononcé aucun discours de circonstance. Visiblement absorbée par les décentes de terrain afin de s’attaquer aux questions de solidarité nationale qui intéressent plus d’un en cette période de confinement du Grand Libreville, aucun intérêt n’a été accordé à ces femmes qui sont aussi sur la première ligne du front dans la lutte contre le Covid-19, dans les hôpitaux par exemple.

L’hommage de Sylvia Bongo

Qu’à cela ne tienne, la décennie de la femme gabonaise instaurée par Ali Bongo court toujours et pour certaines responsables d’ONG féminines, la crise actuelle ne devrait pas empêcher la femme de réfléchir sur sa place dans la société. «Il y aura un après Coronavirus», disent-elles, appelant les femmes à rester fortes. Sur sa page Facebook, Sylvia Bongo a rendu hommage à la femme gabonaise. «En cette journée qui nous est dédiée, je formule le vœu que chaque femme gabonaise puisse voir ses droits respectés, vivre à l’abri de toute forme de violence et aller au bout de ses rêves», a-t-elle posté. Celle qui dit s’engager pour la femme gabonaise, rêve d’un «Gabon plus égalitaire, plus juste qui reconnaît et valorise le potentiel et le talent de chacune d’entre elles». Ceci, souligne-t-elle, «sans discriminations et sans préjugés». «A nous tous hommes et femmes d’être les gardiens de cette égalité», a-t-elle invité.  Pour rehausser l’image de la femme gabonaise, elle a d’ailleurs lancé le prix Agathe Okumba D’Okwatsegue, dont la 2e édition a été reportée sine die à cause du Coronavirus.

 
GR
 

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