Trois mois après le dépôt de leur courrier au cabinet du Premier ministre de transition, la situation des anciens agents du Copil et du Copivac, qui réclament de l’argent au gouvernement, n’a toujours pas trouvé de solution, au point qu’ils ont opté pour un sit-in au ministère de la Santé dont le patron dit entrevoir la sortie de crise.

Le ministère de la Santé devant lequel les anciens ont déjà passé 4 nuits. © Gabonreview (Capture d’écran)

 

Ils ne comptent pas lever le camp tant que leur situation n’aura pas trouvé de solution concrète. Ce mercredi 13 décembre, soit trois mois jour pour jour après le dépôt de leur courrier au cabinet de Raymond Ndong Sima, les anciens agents du Comité de pilotage (Copil) et ceux affectés à la vaccination contre le Covid-19 (Copivac) ont passé leur quatrième nuit devant le bâtiment abritant les services du ministère de la Santé et des Affaires sociales. Ils réclament le paiement de leurs divers services rendus au gouvernement durant la période critique marquée par la pandémie.

Certains réclament jusqu’à 24 mois de salaires impayés. La plupart, si ce n’est tous, n’avaient pas pu se faire établir un contrat en bonne et due forme en raison de l’urgence à agir. À l’époque, le ministère de la Santé les avait néanmoins rassurés que leurs prestations seraient prises en compte. Ils disent avoir le sentiment de s’être fait gruger.

Environ 800 millions de FCFA de dette

L’enveloppe globale liée à cette dette vis-à-vis des anciens agents du Copil et du Copivac se chiffrerait aujourd’hui à environ 800 millions de francs CFA. Un passif que le ministre actuel entend assumer. Mieux, il dit entrevoir une sortie de crise.

«Je suis au bout de la solution que j’avais envisagée pour ces jeunes gens», assure le Pr Adrien Mougougou qui justifie le retard décrié par ces compatriotes par le fait que leurs propres listes ne soient pas encore toutes bouclées. Une situation que le membre du gouvernement juge incompréhensible pour des personnes qui réclament leurs émoluments depuis 2021. Il promet néanmoins être sur le dossier, contrairement aux inquiétudes exprimées par les anciens prestataires de l’État.

 

 
GR
 

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