Ali Bongo a reçu le 2 décembre à Libreville, le Nonce apostolique du Gabon avec qui il a évoqué la coopération entre le Saint-Siège et l’Etat gabonais. Il est ressorti de cette audience que les relations sont au beau fixe entre les deux parties, malgré les tensions nées de la réouverture des lieux de culte en octobre.

Ali Bongo lors de l’audience accordée à Monseigneur Francisco Escalate Molina et l’Archevêque de Libreville, le 2 décembre 2020 à Libreville. © Facebook

 

Après les tensions nées de la réouverture des lieux de culte en octobre, le Vatican et le Gabon ont rassuré l’opinion sur la bonne santé de leurs relations. Tel semble être le sens de l’audience accordée par Ali Bongo au Nonce apostolique du Gabon, qu’accompagnait l’Archevêque de Libreville, le 2 décembre au palais présidentiel.

En effet, le représentant spécial du souverain pontife est venu renouveler à Ali Bongo, l’engagement de l’Eglise catholique et du Vatican dans sa relation avec le Gabon, celui d’œuvrer ensemble au développement spirituel, social et culturel du peuple gabonais. «Nous avons évoqué les bonnes relations existantes entre le Saint-Siège et l’Etat gabonais. Et nous avons réaffirmé la volonté du Saint-Siège et le président de la République de continuer dans cette bonne relation, mais également étudier d’autres domaines de collaboration comme la santé et l’éducation, notamment au bénéfice des catholiques et populations en général», a expliqué Monseigneur Francisco Escalate Molina sur Gabon 1re.

En octobre, la réouverture des lieux de culte, alors fermés depuis plusieurs mois en raison de la pandémie de Covid-19, était au cœur de positions querellées entre l’Eglise catholique, emmenée par l’Archevêque de Libreville, et les autorités gabonaises. Les deux parties se sont finalement entendues sur la réouverture conditionnée des lieux de culte en fin octobre. Si un doute pouvait encore subsister après cette issue, l’audience accordée par Ali Bongo à Monseigneur Francisco Escalate Molina, semble définitivement aplanir toute tension entre les deux camps.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Bassomba dit :

    c’est une très bonne nouvelle pour le catholique que je suis, bravo au Président de la République, bravo à l’église!

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