A Libreville où les conférences budgétaires se poursuivent, le ministre du Pétrole, du gaz et des mines et celui en charge des Eaux et Forêts ont décliné le 10 août les projets à inscrire dans le projet de loi de finances 2022. De la gestion durable des forêts à la mise en évidence de nouveaux gisements, il sera question de financer des investissements porteurs de croissance.

Sosthène Ossoungou Ndibangoye (centre), dirigeant les travaux du 10 août. © D.R.

 

Le 10 août, Sosthène Ossoungou Ndibangoye, le ministre du Budget et des comptes publics a échangé dans le cadre des conférences budgétaires initiées pour la préparation du projet de la loi de finances (PLF) 2022, avec le ministre en charge du Pétrole et celui des Eaux et Forêts. Les responsables de ces deux départements ministériels inscrits dans le pivot du Plan d’accélération de la transformation (PAT) et dont l’objectif est de porter les secteurs de croissance, ont décliné les projets que devrait prendre en compte le PLF 2022 dont la vocation est de matérialiser le PAT.

Les ministres Vincent de Paul Massassa et Lee White. © D.R.

«Pour le ministère des Eaux et Forêts, le projet retenu dans le PAT, c’est de bien gérer les forêts durablement et de pousser vers la 2e et la 3e transformation», a fait savoir le ministre Lee White. L’idée, a-t-il indiqué, est de multiplier à terme par 10 au moins, les recettes de la forêt et créer plus d’emplois par la forêt. «La plupart de nos efforts sont misés dessus» a-t-il commenté, soulignant qu’à cela s’ajoutent la bonne gestion, la valorisation des aires protégées et des parcs nationaux ; la lutte contre les changements climatiques ; la question du conflit homme/faune et d’affectation des terres. «Pour le ministère se sont nos actions clés», a déclaré Lee White selon qui, dans le cadre de la gestion du conflit homme/faune, il est envisagé la création d’un fonds de compensation de solidarité destiné aux victimes du conflit.

«Notre première mission est d’optimiser les recettes pétrolières en réduisant la production pétrolière si possible, en l’augmentant par des activités qui participent à la recherche et à la mise en évidence de nouveaux gisements», a fait savoir le ministre du Pétrole. Selon Vincent de Paul Massassa, il sera aussi question de booster la filière gazière par la construction d’infrastructures structurantes et bien plus. Si des partenariats sont envisagés, la contribution de l’Etat devrait être non négligeable. «Il y a également des aspects miniers qui doivent prendre le relais», a indiqué le ministre en misant sur l’exploitation de certains gisements de fer, notamment ceux de Bélinga et Baniaka. Là encore, outre la contribution de l’Etat, des partenariats sont prévus. «Nous avons de grandes discussions avec les investisseurs pour accélérer la mise en exploitation des différents sites», a-t-il fait savoir.

 
GR
 

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