Conférences budgétaires 2022 : le financement des centres sociaux comme priorité pour Koho Nlend
24 heures après le lancement des Conférences budgétaires ministérielles visant l’élaboration du Projet de loi de finances (PLF) 2022, la ministre des Affaires sociales et des Droits de la femme a présenté, vendredi 6 août, devant le ministre du Budget et des Comptes publics les priorités de son département qui nécessitent davantage de financement de part de l’État. La mise en service des centres sociaux à travers le pays apparaît au haut du tableau.
À la suite de ses collègues, ministre des Affaires étrangères Pacôme Moubelet Boubeya et celui en charge de la Promotion de la bonne gouvernance, Francis Nkea Ndzigue, vendredi le tour est revenu à Prisca Koho Nlend d’être entendue dans le cadre des Conférences budgétaires ministérielles qui visent l’élaboration du PLF 2022. Au cours de sa présentation, la ministre des Affaires sociales et des Droits de la Femme a tenu dans un premier temps à faire l’état des projets prioritaires de son département en cours de réalisation et qui nécessitent un financement conséquent de la part de l’État. Il s’agit, a-t-elle indiqué, de la mise en service des centres sociaux, particulièrement dans la capitale gabonaise.
Au nombre de ces structures, le membre du gouvernement cite le Centre des enfants trisomiques dont les travaux de réhabilitation sont en cours à Libreville, ainsi que le Centre des enfants autistes dont elle annonce la livraison pour la fin du 4e trimestre 2021. «La réhabilitation de ces deux centres se fait en partenariat avec le Maroc, et nous tenions à mettre un accent sur l’accélération des travaux pour que les enfants qui souffrent de ces handicaps puissent être rapidement abrités quelque part», a-t-elle précisé.
Face au ministre du Budget et les experts, Prisca Koho Nlend a également défendu la mise en service du Centre d’accueil des femmes victimes de violences de Nzeng-Ayong, à Libreville. Là aussi, elle a prôné une accélération des travaux de ce bâtiment mis à disposition par le président de la République. «Nous voulons pouvoir abriter ces femmes à l’horizon 2022», espère-t-elle, ajoutant que, dans le même cadre de la protection de la femme, le financement de l’État est aussi attendu en vue de la mise en place de l’Observatoire des droites de la femme.
Pour 2022, la ministre des Affaires sociales envisage enfin de mettre en place le Fonds 4 qui intéresse les travailleurs indépendants et les assurés volontaires. «C’est un projet que le chef de l’État tient à cœur, d’autant qu’il permettrait de finaliser le toilettage du fichier des Gabonais économiquement faibles, avec le lancement de l’enquête sur les GEF proprement dit, et qui prendra en compte les nouvelles variables qui ont été arrêtées lors des ateliers que nous avons organisés il y a quelque temps.»
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