Poursuivant les Conférences budgétaires ministérielles dans le cadre de l’élaboration du Projet de loi de finances (PLF) 2022, le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche et de l’Alimentation a défendu ce lundi 9 août 2021 devant le ministre du Budget et des Comptes publics les différents projets d’investissement de son département. Il n’a pas nié que leur concrétisation nécessite d’importantes sommes d’argent, notamment en termes de réduction des importations de denrées alimentaires.

Biendi Maganga Moussavou, le 9 août 2021. © Gabonreview

 

Moment des travaux avec le ministre du Budget. © Gabonreview

Ce lundi, le ministre du Budget et des Comptes publics, Sosthène Ossoungou Ndibangoye, a reçu d’autres membres du gouvernement dans le cadre de la poursuite des Conférences budgétaires ministérielles visant l’élaboration du PLF 2022. À l’instar de ses collègues du Tourisme, de la Décentralisation et de la Culture, Biendi Maganga Moussavou a défendu les axes stratégiques de son action en matière d’atteinte de l’autosuffisance alimentaire et d’autonomisation des jeunes gabonais à travers l’agriculture. Or, le membre du gouvernement l’assure, «l’agriculture est une question transversale qui se fait avec beaucoup d’argent».

Le ministre de l’Agriculture estime en effet que pour concrétiser les différents projets d’investissement agricole contenus dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT), «il faut des bras, des semences et des intrants. Mais l’intrant principal, c’est l’argent, parce que nous devons préparer la transition écologique de l’ensemble de notre économie».

«Nous avons l’ambition de réduire nos importations, de développer la production au niveau de notre pays, d’augmenter les surfaces cultivées, de faire en sorte que les Gabonais accèdent à un foncier sécurisé et que les quantités vivrières augmentent considérablement de plusieurs centaines de tonnes de manioc et de banane plantain», a rappelé Biendi Maganga Moussavou au sortir de sa séance de travail avec son collègue du Budget et les experts qui l’accompagnent.

«Il s’agissait donc de voir comment nous pouvons être soutenus au niveau du développement de la formation pour les jeunes, avec la réhabilitation de l’École nationale du développement rural d’Oyem ; l’adaptation du PAPG1 (Programme d’appui au programme Graine phase 1) avec des objectifs de production», rapporte-t-il.

 
GR
 

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