Concours national des meilleurs élèves : 479 candidats en lice
Le Concours national des meilleurs élèves (CNME) s’est tenu ce 31 juillet. Pendant que les élèves de classe de terminale recevaient leurs résultats du Bac, 479 élèves des classes intermédiaires du secondaire étaient en lice. Entre stress et hardiesse, ces élèves dont les moyennes annuelles de classe varient de 14 à 19, ont eu une seule journée pour étaler leurs connaissances.
«Tout est en place. C’était un pari difficile à tenir pour cette première édition» a déclaré le 31 juillet, le ministre en charge de l’Education nationale. Avec certains de ses collaborateurs, Patrick Mouguiama Daouda s’est rendu dans quelques centres de composition du Concours national des meilleurs élèves (CNME) pour se rendre compte du déroulement des épreuves.
«Elles se déroulent au moment où nous proclamons le Bac. Normalement pour les éditions prochaines, ce concours devrait se faire avant le BEPC, le Bac et peut-être même le Cep», a-t-il dit. «Cette année, contraints par les circonstances nous l’avons organisé après ces examens mais tout est en place. L’Inspection générale des services à qui j’ai confié cette tâche a tout fait pour que ça se passe bien», s’est-il réjoui.
Les épreuves se sont déroulées toute la journée et progressivement, les copies de l’ensemble du pays ont été acheminées dans les secrétariats puis le secrétariat unique pour suivre 4 étapes. Soit, a expliqué la responsable du secrétariat unique, la vérification (voir s’il ne manque pas de copies), l’anonymat, l’harmonisation et correction. «La correction est prévue pour le deux jours, le 4 et le 5 juillet», a fait savoir Hyacinthe Jeanne Amélie Bourdette. «Pour l’enseignement général nous avons 240 candidats, pour l’enseignement technique et professionnel, 139. Ce sont les 3 premiers de chaque niveau, de chaque province qui composent» a-t-elle ajouté, rappelant que les résultats seront officiellement connus dans une semaine.
A la conquête de l’excellence
Selon le ministre Mouguiama Daouda, il y aura plusieurs prix dont celui du meilleur dans l’absolu. «Avec ce concours, on repart à la conquête de l’excellence», a-t-il déclaré. Si la distribution des prix étaient organisés et impliquaient le déplacement du chef de l’Etat, il a souligné que l’environnement actuel ne permet plus d’envisager cette démarche. Selon lui, en faisant ce concours l’idée est de mieux apprécier le niveau des élèves issus de l’enseignement public et autres ordres d’enseignement en partenariat avec le ministère de l’Education nationale, notamment confessionnel, et reconnus d’utilité publique. L’enjeu ? Que cette émulation permette aux élèves de commencer à avoir un esprit de conquête d’excellence. «Peut-être que ça va nous faire détecter des intelligences précoces, des talents qu’il faudra encadrés particulièrement», a commenté Patrick Mouguiama Daouda.
1 Commentaire
Bonjour,
L’initiative est bonne mais il ne faut pas que cela ressemble aux séances de remises des cadeaux de la présidence l’époque de OBO.
La première erreur consiste à faire de multiples cérémonies.
Il faut une unique cérémonie qui récompense l’ensemble des lauréats.
Celui qui a été 3e doit pouvoir rêver et se dire que demain je dois être à la 1ere place.
Celui qui a été 1er ne doit pas se satisfaire de cette place et se dire qu’il ne souhaite pas que celui qui est 2e aujourd’hui prenne sa place demain.
La seconde erreur est de louer le travail individuel uniquement alors que dans le monde professionnel on nous demande toujours de faire un travail collaboratif.On devrait donc faire des prix sur la base d’une épreuve de groupe par exemple une épreuve de français ou de maths à faire en groupe, chaque groupe devant regrouper un élèves de 3 série différentes du même établissement.
Un peu comme on fait aux JO de natation pour le 100m. Il y’a la compétition individuelle du 100m nage libre, 100m brasse, 100m do et 100m papillon puis Les relais 4*100m nage libre et 4*100m 4 nages. Cela permet de mettre les enfants en situation réelle de ce que sera leur vie en entreprise.
Ensuite chaque gain doit contenir un montant ,un peu comme la gratification que l’on avait à l’époque de recevoir tous les trimestres 24000 FCFA.Ce n’était pas grand chose mais cela initiait en nous une forme d’indépendance financière et une sorte d’argent de poche pour le travail accompli.
Enfin, il faut que chaque lauréat reçoive une sorte de diplôme plastifié que l’on pourrait présenter en référence et/ou mettre dans un CV. Ce document est une fierté qui pourra être affichée dans le salon des parents.
Mais encore, la notion de présélection n’a pas de sens. Tout le monde doit être en mesure de participer et de defendre sa candidature que l’on soit 1er ou dernier de la classe.
Enfin, il faut des épreuves atypiques, pas des épreuves pour évaluer votre capacité à mémoriser mais une mise en situation de la vie réelle faisant appel à des compétences non seulement dans les matières fondamentales mais aussi dans celle de la vie réelle.
L’idée étant de récompenser ceux qui sont capable de trouver une information et non ceux qui sont capable de la bûcher.
Voilà, je vous encourage dans cette démarche et espère que mon intervention vous permettra de peaufiner une v2 plus de cette initiative.
Merci.