Rappelant qu’il est difficile pour de nombreux Gabonais de rallier la capitale, particulièrement pour ceux du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Lolo, le Syndicat national des personnels de santé (Synaps) souhaite une prorogation d’une semaine du délai de dépôt des candidatures pour le concours de l’Infass.

Serghes Mickala-Moundanga, secrétaire général du Synaps. © Gabonreview

S’il loue la gratuité de l’établissement des extraits de casiers judiciaires décidée jeudi par le ministère de la Justice au bénéfice de ceux âgés de 33 ans au 31 décembre 2023, le Synaps invite le gouvernement à faire preuve de plus d’équité entre les candidats au concours interne et externe d’entrée à l’Institut national de formation et d’action sanitaire et sociale (Infass). L’organisation syndicale souhaite notamment que soit prorogé d’une semaine le délai de dépôt des dossiers de candidature prévu le 12 février.

«Nous proposons que l’administration revoit ce délai. C’est une question d’équité. Il faut permettre à tout le monde de tenter sa chance, connaissant les réalités de notre pays en termes de mobilité», a déclaré Serghes Mickala-Moundanga, secrétaire général du Synaps, au terme de l’assemblée générale tenue mercredi dernier.

Décentraliser le concours 

L’autre préoccupation exprimée par le Synaps est relative au lieu choisi pour la tenue du concours. Le syndicat dit ne pas apprécier l’option retenue de réunir tous les candidats à Libreville.

«Nous avons 9 provinces, et le Premier ministre parle de la proximité. Or, le ministère de la Santé a une décentralisation bien assise. On aurait voulu que ce concours soit décentralisé, pour permettre à tous les participants de se manifester dans les 9 provinces. Il est, par exemple, difficile pour nos amis de Franceville et de Koula-Moutou de venir à Libreville, déposer le dossier et repartir pour attendre la date du concours», a déploré Serghes Mickala-Moundanga.

 

 
GR
 

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