Réunies au sein de la plateforme Challenge démocratie au féminin à l’initiative de l’ONG Malachie, des Gabonaises plaident en faveur d’une  «implication qualitative et quantitative des femmes» ainsi que celle d’autres communautés, à l’instar des jeunes, des PVH et des autochtones, lors de la concertation politique annoncée le 31 décembre dernier par le président de la République.

Des femmes gabonaises, en décembre 2019, dont Pépécy Ogouliguendé (ONG Malachie). © D.R.

 

Annoncée le 31 décembre dernier par le président de la République, la concertation politique censée apaiser le climat sociopolitique avant les élections prévues cette année ne se fera pas sans les femmes. C’est, en tout cas, la position de Challenge démocratie au féminin qui a effectué sa première sortie de l’année, samedi 7 janvier dans la commune d’Akanda, trois mois après sa création. Conduite par l’ONG Malachie, la plateforme souhaite en effet que la rencontre promise par Ali Bongo implique de façon qualitative et quantitative la Gabonaise, voire plus.

Moments de la sortie de la plateforme, le 7 janvier 2023, à Akanda. © D.R.

«Nous recommandons la participation pleine et entière des femmes, des jeunes, des personnes vivant avec un handicap et des populations autochtones à cette rencontre. Le citoyen étant au cœur du scrutin, il est important que toutes les forces vives de la Nation soient impliquées», plaide la plateforme qui dit regrouper les femmes de tous bords politiques, religieux, culturels ainsi que celles issues de la société civile, du secteur public et privé. 

Créée en septembre 2022 à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la démocratie, la plateforme Challenge démocratie au féminin se donne pour mission de «contribuer à accroître la participation des femmes à la vie politique et leur représentativité dans les instances décisionnelles». Pour ce faire, elle entend œuvrer à l’application des textes de loi y relatifs. «L’exigence de développement harmonieux nécessite que la femme gabonaise ne soit plus reléguée au second plan ou à un rôle minime qu’elle exerce en politique du fait de son exclusion.»

 

 
GR
 

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