Concertation politique : Les Démocrates attendent de voir le format
À l’annonce par le président de la République d’une nouvelle concertation politique avant les élections de cette année, le parti de Guy Nzouba Ndama, qui a dit prendre acte, attend néanmoins de voir dans quel format celle-ci sera organisée, et surtout quel contenu Ali Bongo entend lui donner avant de se prononcer sur sa participation ou non.
Les Démocrates (LD) iront-ils à la concertation politique annoncée par Ali Bongo, le 31 décembre dernier lors de sa présentation des vœux à la Nation ? Au siège du parti au Bas de Gué-Gué, dans le 2e arrondissement de Libreville, aucune position définitive n’a encore été adoptée. Jeudi 5 janvier, dans une déclaration en réponse au discours et à l’invite du chef de l’État, Séraphin Akuré-Davain a simplement pris acte de l’intention du président de la République qu’il dit néanmoins «tardivement manifestée». Le parti semble attendre plus de précisions de la part de l’initiateur de cette nouvelle concertation censée avoir lieu avant les élections prévues cette année.
«Le moment venu, il appartiendra à la PG41 d’examiner le format et le contenu que le président de la République voudra bien donner à cette concertation», a déclaré le président d’honneur du parti de Guy Nzouba Ndama. Il n’a, en effet, pas manqué de rappeler que l’idée de l’organisation d’une nouvelle concertation politique avant les élections est en réalité une émanation de l’opposition, particulièrement celle d’une plateforme regroupant une quarantaine de partis et de groupements de partis à laquelle appartient LD.
«L’opposition, regroupée au sein de la PG41, avait déposé en juin puis en septembre dernier, respectivement à la Cour constitutionnelle et au ministère de l’intérieur, un mémorandum lequel souligne tous les préalables au déroulement d’une élection transparente et apaisée», a rappelé Dr Séraphin Akuré-Davain.
1 Commentaire
Y a-t-il des politicards plus naïfs au monde que la manne politique gabonaise appelée Opposition?
Ali a volé deux élections présidentielles. Il n’y a pas deux sans trois.
Le Gabon n’a pas besoin d’un Président sinon d’un groupe de personnes prêt à le sortir de la misère et de l’état de manque de tout. Mon Dieu, sans routes, sans transport décent, comment peut se développer un pays. 62 ans après, ni une seule autoroute. Pardon, j’avais oublié. C’est la faute de la France, n’est-ce pas bandes d’inutiles au pouvoir?