Au moment de la concertation politique annoncée pour le 13 février prochain, les quartiers populaires et sous-intégrés de Libreville, à travers le Rassemblement des jeunes patriotes gabonais (RJPG) de Gaël Koumba Ayoune, espèrent eux aussi avoir droit au chapitre pour exprimer leurs attentes. Ils assurent être indispensables aux élections qui viennent.

Le Général des Mapanes, Gaël Koumba Ayouné, et des membres du RJPG, en 2016. © D.R.

 

Les élections présidentielle, législatives et locales prévues cette année sont «un tournant dans la vie politique gabonaise», rappelle Gaël Koumba Ayoune dit «Le Général du Mapane», qui a fait son retour sur la scène publique le week-end dernier après un détour en prison. Aussi, espère-t-il que la concertation politique censée démarrer le 13 février prochain et visant l’organisation de scrutins apaisés donnera une place aux jeunes issus des quartiers populaires et sous-intégrés de Libreville et d’autres villes du pays.

S’il comprend que cette rencontre a initialement été pensée pour permettre à l’opposition et à la majorité de se parler avant les élections, le président du RJPG estime néanmoins que celle-ci «doit aussi donner la place à la société civile, car ce qui est fait pour nous sans nous est fait contre nous». «Nous entendons apporter, avec les autres organisations, notre pierre à l’édifice nouveau auquel nous rêvons», défend Gaël Koumba Ayoune, réaffirmant que «la révolution viendra du Mapane».

«Au regard de la situation actuelle du pays, nous devons nous arrêter un instant pour nous parler les yeux dans les yeux. Nous ne tirons presque jamais les leçons des derniers événements pour faire mieux», regrette-t-il affirmant que les élections de cette année sont «une équation politique qui ne peut se résoudre sans les Mapanes» qui, selon lui, «font 80% de ce pays».

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Mpiga pami dit :

    La jeunesse veut également prendre part à cette concertation. La jeunesse, ce n’est pas forcément le mapane. Il n’y a pas un gabon du mapane et un gabon des belles cités. Nous sommes tous Gabonais et en tant que jeune, je pense que nous pouvons apporter notre pierre à l’édifice.

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