Concertation politique : Le Coted-Gabon redoute l’omission de la société civile
Le Consortium de la Société civile pour la transparence électorale et la démocratie au Gabon (Coted-Gabon) dont le Conseil d’administration est présidé par le Révérend Georges Bruno Ngoussi s’est prononcé, le 5 janvier, sur l’idée d’une concertation de la classe politique lancée le 31 décembre dernier par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, lors de son discours de vœux à la Nation. Pour ce groupe, la société civile ne doit pas manquer sur la liste des participants.
La nouvelle concertation politique dont l’idée a été émise, le 31 décembre, par le président Ali Bongo lors de son discours à la Nation a été fortement appréciée par le Consortium de la Société civile pour la transparence électorale et de la démocratie au Gabon (Coted Gabon). Si le groupe à Bruno Ngoussi salue l’initiative, il s’est néanmoins interrogé, le 5 janvier, sur le fait qu’il n’y a pas eu de référence à la société civile.
Visiblement, le Coted semble déjà avoir les contours de la future concertation politique annoncée par le chef de l’État. C’est du moins ce qu’on pourrait en tirer de la conférence de presse au cours de laquelle Georges Bruno Ngoussi et les siens ont interpellé le chef de l’État sur la place de la société civile dans ce type de rendez-vous visant notamment à réunir les partis politiques de l’opposition et de la majorité au pouvoir pour discuter d’une gestion paisible et apaisée de la cité. «Le Coted, par ma voix, salue chaleureusement cette annonce. Cependant, il s’interroge de la manière dont elle est faite en omettant de faire référence à la société civile», a fait remarquer l’homme d’Église.
Ce groupe qui réclame notamment la présence de plus d’une centaine de structures associatives et religieuses exhorte la classe politique «à faire preuve de responsabilité en définissant clairement le format et les véritables acteurs concernés par cette concertation». «Le format qui a toujours été utilisé pour les différents dialogues antérieurs dont les actes tardent à se matérialiser, a-t-il dit, a montré ses limites».
Le Coted souligne par ailleurs «le caractère très important de considérer le triptyque démocratie,majorité au pouvoir opposition et société civile comme base sine qua non pour la réussite de toute concertation démocratique». Il suggère que cette rencontre soit placée sous l’égide d’une institution internationale. Toute chose qui devrait éviter le bis repetita placent.
1 Commentaire
Arrêter ce cirque! Il n’y a pas deux sans trois. Ali Bongo et les siens voleront pour une troisième fois la victoire. Et ce long long discours de Ping ne sert à rien. Il lui aurait suffit tout juste une phrase: Vaillants gabonais, suivez-moi et marchons vers le Palais. Aucune élection ne fera partir les Bongo du Royaume qu’ils ont établi au Gabon. End of story!!