S’il a félicité les participants d’avoir respecté le délai de 10 jours imparti à la tenue de la concertation politique ouverte le 13 février dernier, le président de la République s’est engagé à faire retranscrire en lois toutes les propositions faites au terme de ces assises. Un comité de suivi y relatif sera mis en place, a-t-il annoncé.

Ali Bongo brandissant le document contenant les recommandations. ©. Com. présidentielle

 

Ouverte 10 jours plus tôt, la concertation politique visant des élections aux lendemains apaisés a pris fin cet après-midi du jeudi 23 février, à Libreville. La cérémonie de clôture officielle a été présidée par Ali Bongo qui, en recevant le document contenant leurs différentes propositions, n’a pas manqué de féliciter les participants pour leur respect du délai imparti. Une exigence qui, a-t-il rappelé, visait à laisser le temps nécessaire au gouvernement et au Parlement de faire leur part du travail et permettre aux élections qui viennent de se tenir dans les délais. 

Aussi, s’est-il une nouvelle fois engagé à ce que leurs propositions soient «toutes, sans exception, traduites dans notre droit». «Pour m’assurer, vous assurer, de l’effectivité de cette retranscription, un comité de suivi sera mis en place. Sa vocation est double : veiller à ce que toutes, je dis bien toutes, les propositions soient prises en considération ; et veiller à ce qu’aucune, je dis bien aucune, proposition ne soit dénaturée», a-t-il déclaré.

Pour le président de la République, qui reste convaincu que les récents travaux sont «de nature à améliorer et moderniser notre système électoral», leur tenue, en dépit du retrait de certains partis de l’opposition, a renvoyé «une très belle image de la politique qui a été donnée», constituant ainsi «une grande victoire pour la démocratie gabonaise».

 

 
GR
 

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