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Commerçantes nues de Libreville : Demande de sanctions contre les policiers impliqués
A la faveur de son audience avec le ministre de l’Intérieur, le 30 octobre dernier à Libreville, le médiateur de la République a recommandé de sévères sanctions à l’endroit des policiers impliqués dans l’affaire des commerçantes nues de Libreville.
Laure Olga Gondjout et Pacôme Moubelet Boubeya, le 30 octobre 2015 à Libreville. © D.R.
Remonté et indigné par la scène humiliante des commerçantes nues interpellées, menottées puis filmées dans un commissariat de la capitale gabonaise, le médiateur de la République a demandé des sanctions contre les éléments des forces de l’ordre impliqués dans cette affaire. Lors de son audience avec le ministre de l’Intérieur, le 30 octobre dernier à Libreville, «Madame le médiateur a tenu à manifester son indignation à la suite de la mise en ligne d’une vidéo dégradante présentant des mères de famille dénudées filmées dans un commissariat de police par des agents des forces de police nationale», soutient un communiqué à l’issue de la rencontre entre Laure Olga Gondjout et Pacôme Moubelet Boubeya. «Le buzz ainsi créé par cet attentat à la pudeur, a contribué à présenter une image affreuses des forces de police nationale et écorner l’image de marque du Gabon en matière du respect des droits de la femme, au moment où est lancé la décennie de la femme gabonaise», poursuit le texte.
Laure Olga Gondjout a ainsi recommandé à son hôte que des «mesures idoines soient prises pour éviter toute récidive et s’assurer qu’au sein du département ministériel dont il a la lourde charge, l’autorité rime avec exemplarité». Elle a également recommandé au ministre de «trouver des solutions durables susceptibles de concilier les impératifs du respect de l’occupation légale du domaine public et d’installation urgente, durable et sécurisée sur des sites appropriés des femmes gabonaises désireuses d’exercer des activités économiques génératrices de revenus indispensables à l’entretien digne de leurs familles dont elles sont souvent l’unique soutien».
Pour rappel, ces commerçantes s’étaient dénudées le 17 octobre dernier au marché de la Peyrie, à Libreville, pour protester contre la police qui tentait de les déloger du site illégalement occupé par ces dernières. Interpellées puis incarcérées, elles ont été poursuivies pour trouble à l’ordre public, attentat à la pudeur et atteinte aux bonnes mœurs ; écopant ainsi de trois mois de prison ferme et de 50 000 francs CFA d’amende. Des sources concordantes assurent cependant qu’à la suite du tollé soulevé par l’ignoble vidéo, elles auraient été relaxées.
13 Commentaires
Maintenant que le monde entier a vu ces images le comchef des FPN doit assumer et presenter sa demission c est tout!
Oui faisons un bon proces on nous presente seulement la version que la police a mal agit et preseter nous celle des ses commercantes aussi, depuis que la fausse opposition baffoue le respect envers les autorites, donc certains citoyens pensent que le respect est seulement un cote, pourquoi les autres femmes ont ete relache, par que qu’elles se sont bien comporter en respecter l’autorite de l’ETAT.EST CE QUE LE CODE PENAL DU pays ne condamne pas un tel fait de se remettre nu en public. ce sont nos maman , mais les maman doivent aussi comprendre que le respect est mutuel.
Au désordre sur la voie publique, l’autorité n’a pas à en rajouter. Et là le comportement des policiers est encore plus blàme représentent-ils pas l’état? Ils se sont comportés commes des voyeurs, voyous
Donc pour toi jean jacques, c’est l’opposition qui as demandé à ces femmes de se déshabiller en public ? On parle de vrai problème et toi tu vient encore mélanger la politique à sa… Si tu n’a rien a dire fout le camp !
3 mois de prison ferme et 50000 frs d amende? bande de…….branleurs.
l’acte,pour l moins ignoble,accompli par ces femmes commerçantes,par ailleurs meres d familles,est certes contraire aux bonnes moeurs et choque la conscience collective,mais il aura eu(nous osons l’esperer)le merite d’attirer l’attention des autorites publiques sur la question relative au dguerpissemnt des commerçants des lieux,relevant du domaine public,par eux illégalemnt occupés. On a effet l’impression que cette initiave a eté laissée à l’appréciation discrétionnaire de ces<> qui,bien souvent,joignent à leurs entreprises arbitraires,des escroqueries inombrables,dont peuvent temoigner tous les commerçants de la capitale. Ceux-ci s trouvent tributaires des volontés mal intentionnées de nos fameux policiers.[j crois k ns n realisons pas l mal d ces commerçants]… Alors,je crois que la reaction de ces femmes commerçantes doit etr saluée! C sont des héroïnes!Elles ont sacrifié leur dignité pour l’interet d tte la communauté commerçante. Esperons juste qu’une telle entreprise n restera pas vaine,et que ls autorités d pays prendront les resolutions qui s’imposent.
Il doit démissionner point bar.
Mais de quel Droit parle t-on au Gabon? Le droit n’est plus le droit lorsqu’il devient subjectif et l’apanage de quelques roitelets!
Elles ont voilé quel droit dans un pays de sans foi ni lois?!!!
Un pays ou les seules justiciables sont les vivoteurs du bas peuple!
Mais allons regarder bien comment s’applique la justice au Gabon et dites moi si elle mérite de porter ce nom.
Une police de corrompus et véreux des agents recrutés par affinité parentale et affective, n’ayant subit aucune formation exemplaire et envoyés dans la rue pour le raquette!!! oh j’en ai plein le ventre.
Chacun fait son petit métier jean et… continuions la lois du silence c’est tout ce qu’on connais de mieux dans ce pays de discoureurs sans courage pour exprimer franchement le ras le bole
Ah jean-jacques toujours aussi dure et cynique dans tes commentaires,t’en fais pas je te suis dans tes analyses…mdr….
c le résultat des recrutements des agents de forces sans niveau scolaire.
que ce soit sur le bord de mer , à tout les carrefour , entre les files de voitures, des commercants étrangers proposent et vendent leurs marchandises, aucun policiers ! mais quant il faut racqueter et spoluer nos mamans, là ils sont forts,Honte à eux!
Tout ça n’est que cinéma. Rien ne sera fait. Mme GONDJOUT veut justifié son salaire. Je ne vois pas le rôle de cette ancienne maîtresse d’ALI. Pauvre femme!
Suite à la mort de Bérenger, l’étudiant débrouillard qui s’était immolé par le feu pour protester contre la confiscation de sa marchandise par la police, l’heure ne devrait plus être aux larmes de crocodile et aux mesurettes d’envergure cosmétique. Nous attendons un vrai chambardement et un nouvel état d’esprit.
Mais nous savons que le pouvoir en place est incapable de pareil sursaut.
Bientôt, les citoyens gabonais se rendront compte qu’ils n’ont pas d’autre choix que l’auto-défense … contre toutes les formes d’abus de pouvoir ou d’autorité.
Pas d’autre choix, malheureusement!