Le CNJ, préoccupé par la situation de l’enseignement supérieur
Sensible au climat délétère qui prévaut dans plusieurs établissements d’enseignement supérieur, le Conseil national de la jeunesse (CNJ) appelle à la responsabilité.
Réagissant le 22 décembre dernier devant ce qu’il perçoit comme une «crise», le Conseil national de la jeunesse (CNJ) s’est dit préoccupé par les nombreux événements ayant entravé le respect des calendriers académiques au sein des différents établissements d’enseignement supérieur du pays. Fondant son inquiétude sur les heurts enregistrés depuis le début du mois courant à l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), à l’Université des sciences de la santé (USS) et récemment à l’Université Omar Bongo (UOB), Andy Roland Nziengui Nziengui a fustigé «les perturbations de cours pour les uns, les violences, les arrestations, les agressions, les dégâts matériels et les incinérations de biens publics et privés».
Pour le nouveau président du Conseil national de la jeunesse (CNJ), qui se présente comme un regroupement des mouvements, associations et clubs de jeunesse à caractère social et éducatif, «ce climat délétère (est) dommageable à la jeunesse étudiante en particulier et à notre pays en général». Selon lui, cette situation «expose (la jeunesse gabonaise) à la violence, la peur, la précarité et à la désacralisation de l’enseignement supérieur public» autant qu’elle «contribue fortement à la régression de la qualité de la formation des jeunes». Aussi, a-t-il décidé de mettre en place une commission devant réunir l’ensemble des mutuelles étudiantes et de fédérations des jeunes, «en vue de trouver des pistes de solutions idoines qui seront l’émanation des étudiants par les étudiants et pour les étudiants, conformément à la Charte africaine de la jeunesse et à la démarche inclusive contenue dans la politique nationale de la jeunesse du Gabon».
Si la mutuelle de l’UOB, dissoute par le conseil rectoral le 21 décembre dernier, est déjà disqualifiée pour cette commission, le CNJ a affirmé «tout son soutien aux différentes victimes sans exception». Il entend œuvrer, en sa qualité d’«interface», pour le retour à la normale, qui sous-entend le traitement des diverses questions, à l’instar du paiement des bourses, la qualité des restaurants universitaires, «le système LMD tropicalisé», le logement des étudiants dans les campus et surtout l’incarcération des étudiants à la prison centrale de Libreville. Avant d’entreprendre des démarches auprès des autorités, Andy Nziengui Nziengui et ses collaborateurs appellent les étudiants «à une plus grande responsabilité et à une profonde introspection et réflexion sur le rôle de la jeunesse et sur les moyens de revendication pour une meilleure gestion des problèmes des étudiants afin d’y trouver des solutions durables».
1 Commentaire
les amis la situation au Gabon c’est la politique il faudrait peut être um soulement populaire contre les opposants et leur casser comme des bouteilles, c’est eux qui sont responsables des ses mouvements par ce qu’ils soutiennent des groupes d’études qui mettent l’accent sur la politique au lieu de leu´rs études.Et c’est tout le monde qui paie les pots cassés.
Pour les intellectuels tout se resoud par la violence, bruler, casser. le peut que nous avons. jamais la negociations, pour eviter le pire le gouvernement prend les mesures qui penalisent tout le monde.