Respectueuses des lois et de l’application stricte des textes réglementaires de leur parti, les coordinations provinciales de l’Estuaire, du Haut-Ogooué, de l’Ogooué-Maritime, du Moyen Ogooué, de l’Ogooue Ivindo et de la Ngounié du Centre des libéraux réformateurs (CLR) ont marqué leur opposition et indignation face à ce qu’elles qualifient d’«exclusion» aux antipodes des valeurs démocratiques prônées par le parti.

Pour les coordinations provinciales de l’Estuaire, du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Maritime du CLR, Nicole Assélé continuera à présider aux destinées du parti jusqu’au prochain congrès. © D.R.

 

Face au climat de dissonance qui règne au sein du Centre des libéraux réformateurs, six des neuf coordinations provinciales du CLR, à savoir : Estuaire, Haut-Ogooué, Ogooué-Maritime, Moyen Ogooué, Ogooue Ivindo la Ngounié ont récemment réaffirmé, leur attachement à l’application stricte des textes réglementaires de leur parti, mais également leur ferme engagement à continuer de travailler aux côtés de la délégué générale Nicole Assélé, pour le développement et le rayonnement de leur parti politique.

« Depuis des années, les activités du Centre des libéraux réformateurs dans toute la province de la Ngounie ont été inexistantes, au point où il était déjà acté que le président Assélé Jean Boniface et la direction du parti ont mis une croix sur le devenir des Céléristes de la Ngounie. Cependant, le dynamisme apporté par Nicole Assélé et son équipe d’implantation que conduit le camarade Alexandre Tapoyo, nous fait revivre et croire en la réalité de nos chances dans la bataille des prochaines élections », a témoigné le délégué département de l’Ogoulou, Sylvère Guetae Mouanga.

Outre les concernés qui n’accordent aucun intérêt aux exclusions prononcées à leur encontre par le président du conseil politique du CLR, Jean Boniface Assélé, ces coordinations rejettent cette décision d’exclusion qui selon elles, n’obéit pas aux statuts et règlements intérieurs du parti et serait aux « antipodes des valeurs démocratiques prônées le parti ».

« La coordination provinciale ainsi que l’ensemble des militants de l’Ogooué-Maritime s’indignent contre cette exclusion aux antipodes des valeurs démocratiques prônées par notre parti. En effet, la camarade délégué générale a été élue au cours d’un congrès, seul organe du parti capable de la destituer, et ce, conformément à nos statuts », a fait remarquer le coordinateur provincial Roger Ibinda, donnant quitus à Nicole Assélé pour continuer à présider aux destinées du parti jusqu’au prochain congrès. « Les statuts du parti s’appliquent à tous et nul n’est au–dessus de la loi », a-t-il poursuivi.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire