Portée à la tête du directoire du Cercle des libéraux réformateur à l’issue du premier congrès extraordinaire du parti en septembre 2019 pour un mandat de cinq ans, Nicole Assélé n’entend pas céder aux coups de boutoir du fondateur du parti et  président du Conseil politique, Jean Boniface Assélé.

Le délégué général du CLR, Nicole Assélé. © D.R.

 

La cacophonie autour de la fonction et du rôle du président du Conseil politique du Cercle des libéraux réformateurs et de celui du délégué général est loin de connaître une clarification, pour l’intérêt du bon fonctionnement de ce parti de la majorité républicaine pour l’émergence. Contestant la décision prise par le président du Conseil politique du CLR de l’exclure du parti, Nicole Assélé a apporté une clarification sur cette question.

«Je suis légaliste et nul n’est audessus de la loi. Il ne faut pas que nous fassions l’amalgame. Jean Boniface Assélé et Nicole Assélé n’ont pas de problème. C’est mon père, je l’aime beaucoup et le respecte. Maintenant, le président du Conseil politique et le délégué général du CLR ont un petit souci au niveau de la compréhension, d’interprétation des textes et du respect des textes» a déclaré Nicole Assélé.

Selon l’article 31 du statut modifié et adopté le 14 septembre 2019, à la faveur du congrès extraordinaire, le président du Conseil politique est le garant du respect des statuts et du règlement intérieur, de l’intégrité et de l’unité du parti. Un rôle, semble-t-il, moins emblématique pour Jean Boniface Assélé, qui fait fi de ces dispositions et souhaite s’attribuer les prérogatives du directoire du parti.

«J’ai été élue en congrès pour cinq ans, mon mandat court jusqu’en 2024. Pour m’enlever, il faut un autre congrès. Pour exclure un militant simple du parti, il faut un conseil de discipline et après le conseil de discipline, il n’y a que le conseil politique qui peut valider l’exclusion d’un militant. Mais aujourd’hui, on fait l’amalgame entre le Conseil politique et le cabinet du président du Conseil politique. Le président du Conseil politique ne peut pas en réunion de cabinet, prendre une décision qui va être appliquée par le directoire, ce n’est pas possible et c’est à ce niveau où le bât blesse entre le directoire et  président du conseil politique », soutient Nicole Assélé.

Selon le délégué général du CLR, il y aurait des petits malins qui sont autour du président du Conseil politique pour l’amener à faire des choses qui n’ont pas de nom. « Je vous confirme et vous rassure que je demeure jusqu’à un prochain congrès le délégué général du CLR. Prônons le ressaisissement dans nos rapports au quotidien, tout en donnant la priorité absolue aux règles et normes internes actuelles du parti, afin que prévalent la sérénité et la cohésion auxquelles je nous invite tous à œuvrer avec constance et honnêteté », a-t-elle assuré à ses compagnons politiques.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Ulys dit :

    C’est le moment d’appeler votre guide éclairé Ali Bongo pour régler votre litige. Mais vous êtes bien conscient qu’il n’est plus de ce monde ? Lol.

  2. Likassa dit :

    Les Assélé-Dabany sont décidément une drôle de famille…

  3. ezaazz dit :

    C’est sure que Madamsieur est une lumière … mais démonstration a été faire par son père que sa désignation n’est pas conforme.
    Sinon qu’elle produise les documents qui la légitime. C’est simple.

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