Le ministre délégué aux Affaires étrangères a pris part au dernier débat initié par la Russie au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies axé sur le multilatéralisme et la défense des principes de la Charte de l’ONU. Hermann Immongault a notamment appelé l’organisation à «être le reflet des réalités actuelles» en réparant l’injustice faite à l’Afrique privée de siège dans l’organe sécuritaire des Nations Unies.

Hermann Immongault, le 24 avril 2023 à New York. © D.R.

 

À l’initiative de la Russie qui préside ce mois-ci le Conseil de sécurité de l’ONU, s’est tenu, lundi 24 avril à New York, un débat ayant pour thème «Multilatéralisme efficace à travers la défense des principes de la Charte des Nations Unies». Membre dudit Conseil, le Gabon y a pris part, représenté par son ministre délégué aux Affaires étrangères, Hermann Immongault, qui n’a pas manqué de réitérer l’appel à la réforme d’Ali Bongo. Libreville estime en effet qu’«avec 70% de son agenda consacré aux questions africaines, le Conseil de sécurité des Nations Unies doit être réformé pour réparer l’injustice historique faite au continent»

«Un continent tel que l’Afrique, deuxième continent le plus peuplé dont on estime qu’il représentera au moins un quart de la population mondiale d’ici 2050, n’a hélas pas de siège permanent au sein de cet organe de décision», a dénoncé le membre du gouvernement gabonais qui estime qu’«on ne peut assurément pas relever les défis de ce siècle avec les outils d’un autre siècle».

Aussi, pour le compte du Gabon, Hermann Immongault a-t-il exhorté l’ONU à faire en sorte que son architecture de sécurité soit «représentative de la réalité d’aujourd’hui». «Il est clair que l’Afrique n’attendra pas indéfiniment les convulsions d’un processus intergouvernemental de réforme qui, aux yeux de nos peuples, apparaît aujourd’hui comme une interminable distraction», a-t-il déclaré.

 

 
GR
 

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